La Sibérie s’est engagée contre toute attente dans une affaire commune avec la Colombie-Britannique. Il s’agit notamment de la lutte contre les feux de forêt en Russie. Le bloc politique du magazine américain Esquire cite les paroles du météorologue Eric Taylor du ministère de l’Environnement qui accuse les microparticules en provenance de la Sibérie d’un niveau trop élevé d’ozone, tandis que les habitants de Seattle « admirent » les couchers de soleil couleur rouge sang provoqués par la fumée sibérienne.
La lutte contre les feux de forêt en Sibérie est devenue un problème global. Les scientifiques canadiens sonnent l’alarme. Le niveau de l’ozone a accru de deux points au-dessus de la Colombie-Britannique, le smog sibérien en serait la cause.
Selon les experts, les particules qui voilent l'horizon et créent des couchers de soleil spectaculaires en plus de causer une détérioration de la qualité de l'air proviennent en majorité d'incendies en Sibérie.
Le météorologue Eric Taylor du ministère de l'Environnement de la province affirme qu'il n'a jamais vu des niveaux d'ozone aussi élevés en Colombie-Britannique qu'au cours des derniers jours.
Il explique que la province veut maintenir le niveau de concentration d'ozone à moins de 82 parties par milliard et que le niveau dans le secteur de Williams Lake a atteint 84 parties par milliard plus tôt cette semaine.
Le spécialiste du centre Fobos Vadim Zavodtchenkov estime que ce scandale a été inventé de toutes pièces :
« Il s’agit plus tôt d’une profanation parce que la fumée se déplace aux distances de quelques dizaines de milles de kilomètres et les particules les plus grandes précipitent. En plus, l’océan joue le rôle d’un filtre énorme, alors la concentration d’ozone atteint son niveau minimum au Canada », a-t-il expliqué.
La fumée est sans doute très danseuse, mais il n’y a aucune menace de la répétition du scénario de l’été 2010 de Moscou au Canada.
« C’est une région plus humide située à proximité de l’océan pacifique et la sécheresse ni les feux de forêts n’y durent pas autant. Mais des mesures de précaution sont néanmoins indispensables », a conclu le spécialiste russe.
Les habitants du Canada auraient dû plus tôt suivre l’exemple des Américains et créer une collection de photos de couchers de soleil spectaculaires intitulée « From Russia with love ».