La Russie réclame une enquête sur le massacre perpétré jeudi dans le village syrien de Treimsa et invite les parties belligérantes à mettre un terme à l'effusion de sang en Syrie, a annoncé vendredi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.
Le nombre exact de victimes est toujours inconnu. L'agence officielle syrienne SANA a annoncé vendredi que l'attaque lancée par des terroristes contre Treimsa avait fait plus de 50 morts. L'opposition, quant à elle, fait état de 100 à 200 civils tués lors des bombardements du village par les troupes gouvernementales.
Le porte-parole de la diplomatie russe a souligné que Moscou insistait sur la nécessité d'ouvrir une enquête sur ce massacre.
"Sans anticiper sur les résultats, nous tenons à souligner […] que ce crime profite à ceux qui ne recherchent pas la paix, mais qui sèment dans le sol syrien des germes d'animosité interconfessionnelle et de conflit civil", lit-on dans la déclaration de M. Loukachevitch.
"Ce massacre a été perpétré au moment de la discussion importante engagée au Conseil de sécurité de l'ONU sur les projets de résolutions proposés d'une part par la Russie et d'autre part par des Etats occidentaux. Ces documents portent sur le prolongement du mandat de la Mission de supervision des Nations unies en Syrie qui expire le 21 juillet", a souligné le diplomate.