Les supporteurs d’« Anji » ne seront pas seuls à protester contre le refus de l’UEFA d’organiser à Makhatchkala les matches de la Ligue Europa. Les autorités du Daghestan soutiennent les funs de football, c’est pourquoi les protestations du 7 juillet se dérouleront sous leur protection. Le message officiel du Ministère du sport du Daghestan annonce que l’UEFA réduit son influence et met en doute l’autorité de la Russie. Les actes de l’UEFA ne contribuent pas à l’amélioration de la situation sociale mais ils la déstabilisent. Les supporteurs affirment que l’UEFA avait pris cette décision en se basant sur les rumeurs et les suppositions, a déclaré l’activiste du FC « Anji » « les Requins de la mer Caspienne » Tazhutdin Khydriev.
« Chaque année les sélections, telles que CSKA, « Zenit », possesseurs de la Coupe UEFA, viennent chez nous à Makhatchkala. Ils jouent tranquillement chez nous. Cela veut dire que l’UEFA n’a pas raison. La décision a été prise mais personne ne sait sur quoi elle se base, aucune commission n’a été envoyée ».
On ne peut que sympathiser avec les supporteurs d’« Anji », mais on peut également comprendre la position d’UEFA. L’Association met toujours l’accent sur la sécurité. Dans le cas d’« Anji » l’UEFA ne craint pas vraiment la situation dans la république, mais elle craint les fans frénétiques de ce club, a expliqué le rédacteur en chef du projet spécial « Sport et business » Nikolaï Petrossian.
« Les supporteurs voudraient regarder les matches de la Ligue Europa sur leur stade. C’est une grande fête, les tribunes seraient bondées. D’autre part, l’UEFA a répondu raisonnablement. Elle met l’accent sur la sécurité des manifestations sportives. La situation dans la République du Daghestan est loin d’être vraiment pacifique. Plusieurs incidents s’étaient déroulés sur le stade de cette équipe pendant la dernière saison du championnat de Russie. La Fédération de Russie de football avait également imposé plusieurs sanctions envers «Anji » en raison des incidents sur les tribunes ».
La situation est compliquée mais dans les conditions actuelles il est encore plus intéressant de prouver sa supériorité, croit Nikolaï Petrossian.