Seulement le 6 juillet, on a appris que les membres de la délégation russe avaient reçu des visas britanniques pour participer au salon. Pourtant, les demandes étaient déposées au centre de visas à temps, et il n’y avait pas de refus, a souligné Viatcheslav Davidenko, l’attaché de presse de Rosoboronexport - membre russe du salon aérospatial.
Le salon international aérospatial Farnborough International Airshow 2012 – c’est un des principaux sites mondiaux d'exposition. Il travaillera dans la banlieue de Londres du 9 au 15 juillet. Le programme d'affaires s'achèvera le 13 juillet, et pendant deux jours suivants, des vols de démonstration pour le grand public sont prévus. Au salon seront présentés près de 1500 modèles d’appareils de plus de 30 pays. La Russie présentera toute la gamme des derniers avions civils et militaires. Ce sont les produits de 55 compagnies, dont 19 militaires. L'avion russe Yak-130 d’entrainement et de combat doit devenir la première de Farnborough-2012.
Dans l'ambassade britannique en Russie, on affirmait que le problème avait apparu puisque les participants russes du salon aérospatial avaient présenté trop tard les demandes de visas. Cependant, cela contredit la version mentionnée ci-dessus de Rosoboronexport. Eh bien, il convient de noter que dans les années précédentes, chose curieuse, il n’y avait pas de problèmes pareils pour les participants des expositions internationales aussi grandes et prestigieuses. Tout cela pousse à certaines conclusions, marque le politologue Vladimir Broutter.
« À mon avis, il s'agit de la conduite consciemment hostile. Et, malheureusement, une telle conduite hostile par rapport aux citoyens russes de la part de l'ambassade de Grande-Bretagne, et du Foreign bureau se manifeste assez régulièrement. Au dire des fonctionnaires anglais, il s'agit de quelques difficultés dans le travail en raison des prochains Jeux Olympiques. Cependant, tous savent que les complications de telle sorte doivent être surmontées en premier lieu. En plus, l'exposition internationale n'est pas une action purement anglaise. C'est pourquoi, tous les fonctionnaires internationaux - les représentants du business et des entreprises - doivent recevoir en premier lieu le droit d’entrée en Grande-Bretagne. Cependant, ce droit est violé maintenant ».
Les analystes trouvent que Londres a transformé le salon aérospatial en un outil de pression politique et commerciale. La Grande-Bretagne tentait de punir ainsi Moscou parce que la Russie ose avoir l'opinion personnelle sur les questions de politique étrangère, en particulier sur le problème syrien. En même temps, croit l'expert du Centre des technologies politiques Sergey Mikheev, elle veut pousser un concurrent sur le marché mondial de l'armement.
Mais le problème est que les Anglais font coup sur coup les mêmes gaffes. Eux-mêmes souffriront d'un tel "sabotage" en premier lieu. Il y a d'ailleurs seulement une solution : il est grand temps que Londres comprenne cette vérité simple : les relations amicales avec Moscou – c’est la garantie de la stabilité de l'Europe. À en juger par les faits, les Britanniques ont déjà commencé à le comprendre : au dernier moment, la délégation russe a tout de même reçu les visas.