La Russie n’examine pas ces plans, a confirmé cette source. Il n’est pas vrai que le président syrien a déjà transféré toute sa fortune en Russie.
Mardi, Bachar al-Assad interviewé par le journal turc Djumhuriet a déclaré qu’il était prêt à quitter le pouvoir s'il était sûr que cela pourrait régler la crise dans son pays. Il a aussi déclaré que c’est le peuple syrien qui doit décider de sa démission.
La nouvelle sur l’asile étonne l’ex-ambassadeur de Russie en Tunisie et en Libye Alexéy Podtsérob :
« L’asile politique est octroyé si un homme politique le demande. Autant que je sache, Bachar al-Assad ne l’a pas demandé. Pourquoi l’Occident déciderait si quelqu’un est légitime ou non ? Slobodan Milocevic est devenu illégitime, il a été renversé et il est mort en prison. Ensuite, Saddam Husseïn, renversé et pendu, Kaddafi, tué brutalement. A présent c’est le tour de Bachar al-Assad. Qui sera le suivant ? C’est la violation du droit international ».
Le sort du dirigeant syrien pose des problèmes dans les relations entre la Russie et l’Occident. Même après la conférence internationale de Genève sur la Syrie les chefs des diplomaties françaises et US disent que Bachar al-Assad doit partir. Mais la Russie a obtenu que son nom ne figure pas dans la déclaration finale et l’avenir politique du pays sera décidé par les Syriens.
Mais le département d’Etat US considère ce passage comme étant anti-Assad. Sa porte-parole Victoria Nuland a déclaré qu’il n’y a aucunes chances que les Syriens permettent à Bachar al-Assad de rester au pouvoir. /L