L'absence de l'Iran de la liste des pays invités à une conférence internationale sur la Syrie à Genève ne signifie en aucune façon que cette rencontre ne donnera pas de résultat, a indiqué mercredi à RIA Novosti Vitali Tchourkine, ambassadeur russe auprès de l'Onu.
"La participation de l'Iran aurait été utile, mais cela ne signifie pas que (sans l'Iran) la conférence ne peut se tenir et adopter des décisions nécessaires", a déclaré le diplomate, en commentant à la demande de journalistes la composition des participants à la future rencontre internationale sur la Syrie.
La rencontre aura lieu à Genève le 30 juin, et les invitations ont été envoyées par l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Kofi Annan.
Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est en proie à une vague de contestation du régime en place. Selon l'Onu, les affrontements ont déjà fait plus de 12.000 victimes parmi les civils et les militaires. Un cessez-le-feu a été décrété dans le pays en avril dernier, en vertu du plan Annan. Toutefois, les parties adverses font régulièrement état de nouveaux affrontements et victimes.