Les nouveaux médias influencent les médias traditionnels. Mais si les jeunes préfèrent Internet, cela ne veut aucunement dire que la radio, la télévision et la presse écrite appartiennent désormais au passé. Seulement un rôle particulier sera joué dans leur développement par les nouvelles technologies, est convaincu M. Nikiforov.
« Les médias traditionnels ne vont pas disparaître. Ce qui changera, c’est peut-être le rapport entre eux. Quant à ce débat, à savoir est-ce que les utilisateurs Internet sont aujourd’hui plus nombreux que les abonnés aux médias traditionnels, il n’est pertinent qu’en partie. Ces deux sources d’information ont leur propre public absolument différent. L’accès à Internet à Moscou est autre que celui dans les petites villes éloignées. En revanche, on risque d’être un jour surpris parce que le journal papier serait devenu un luxe. C’est pourquoi les principes de la concurrence entre les médias différents seront toujours influencés par les nouvelles technologies et le développement de celles-ci ».
La radio non plus ne sera pas envoyée aux oubliettes, poursuit le ministre.
« Je ne vois aucune raison pourquoi cela devrait se passer.Tout le monde écoute la radio en conduisant. Même si personne ne saura prédire ce qui se passera dans dix ou trente ans, je suis certain que tous les types de médias existants subsisteront ».
La nomination de Nikolaï Nikiforov, 29 ans, au poste de ministre des Communications a fait sensation sur la scène politique russe. Malgré son âge il a déjà accumulé une expérience considérable en occupant diverses fonctions au sein du gouvernement de la république russe du Tatarstan. C’est lui qui a mis en place un gouvernement électronique tatar et un portail internet des Services publics mais aussi Innopolis, un projet de développement stratégique urbain.
