Le tribunal d’Helsinki a condamné le Finlandais à 4 mois de prison avec sursis pour infiltration en Finlande des immigrés tchétchènes clandestins, dont des criminels dangereux et accusés de terrorisme.
Le propriétaire et sponsor du site extrémiste ne comparait pas pour la première fois devant la justice finlandaise. Mais cette fois l’accusation a su prouver qu’il avait organisé le transfert illégal en Finlande de plus de 20 personnes de Tchétchénie vers la Finlande. Parmi eux des parents des terroristes Chamil Bassaïev, Dokou Oumarov, ainsi que d’un certain Matsiïev, radio présumé des extrémistes lors de la prise en otages des enfants à l’école de Beslan. Les activités du centre des séparatistes étaient financées aussi par le MAE de Finlande et le Département d’Etat américain, a raconté le défenseur des droits de l’homme, le juriste et président du Comité antifasciste de Finlande Johan Bekman.
« La Finlande soutient et finance la clandestinité terroriste. Cela ressort des documents de l’enquête au procès de M. Stursho. Quand il a été accusé nous avons pu prendre connaissance du dossier. Avec la complaisance politique du ministre Heidi Hautala M. Stursho a fait passer illégalement en Finlande des dizaines de personnes, dont beaucoup de la clandestinité séparatiste. M. Stursho est le ministre de l’Information de l’Emirat Caucase. C’est-à-dire qu’il ne s’agit pas d’un seul site hébergé en Finlande, mais d’un bureau et centre d’information de Dokou Oumarov ».
Pour que M. Stursho soit puni plus sévèrement, ainsi que pour obtenir l’extradition des extrémistes tchétchènes pour jugement Moscou doit présenter des preuves de leurs activités criminelles. Jusqu’à présent la Finlande refusait des demandes d’extradition des bandits tchétchènes.
Les activités du site « Caucase-Centre » ont été arrêtées en Lituanie à la demande de la Russie. Elles sont reconnues illégales dans de nombreux autres pays, dont la Finlande. Or cela n’a pas gêné l’entrepreneur finlandais sympathisant avec la clandestinité tchétchène. /G.