L'exigence d'une partie de la communauté internationale adressée à la Russie pour qu'elle fasse pression sur les autorités syriennes afin de les amener à cesser la violence à titre unilatéral est une provocation, a estimé mercredi à Téhéran le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
"La violence doit être arrêtée par tous. Si une partie de la communauté internationale n'interprète le plan Annan que comme la seule exigence adressée à la Russie d'obliger les autorités syriennes à cesser le feu, je dirai qu'il s'agit là d'une provocation", a déclaré devant les journalistes M.Lavrov.
Dans le même temps, le ministre a reconnu que le plan de sortie de crise proposé par l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan n'était pas appliqué pour le moment.
"A l'heure actuelle, le plan n'est pas appliqué, et une certaine accalmie qui a suivi l'annonce d'une trêve en avril dernier est à présent compromise par des tentatives incessantes de provoquer la violence", a déploré M.Lavrov.
Depuis plus d'un an, la Syrie est en proie à une vague de contestation du régime en place. Selon l'Onu, les affrontements ont déjà fait plus de 12.000 victimes parmi les civils et les militaires. Un cessez-le-feu a été décrété dans le pays en avril dernier, en vertu du plan de sortie de crise proposé par l'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan, mais les parties en conflit font régulièrement état de nouveaux affrontements et victimes.
Réclamer un cessez-le-feu unilatéral à Damas, une provocation (Lavrov)
21:00 13.06.2012 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Rustam BuzanovRéclamer un cessez-le-feu unilatéral à Damas, une provocation (Lavrov)
© RIA Novosti . Rustam Buzanov
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L'exigence d'une partie de la communauté internationale adressée à la Russie pour qu'elle fasse pression sur les autorités syriennes afin de les amener à cesser la violence à titre unilatéral est une provocation, a estimé à Téhéran le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.