Libye: Moscou réclame la libération des membres de la CPI

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La Russie exige des autorités libyennes qu'elles remettent en liberté tous les collaborateurs de la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

La Russie exige des autorités libyennes qu'elles remettent en liberté tous les collaborateurs de la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré mercredi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Moscou exige des autorités libyennes qu'elles se chargent de libérer le plus rapidement possible Alexandre Khodakov et tous les autres représentants de la CPI, et ce d'autant plus que la résolution 1970 du Conseil de sécurité de l'Onu prévoit que la Libye a le devoir de coopérer pleinement avec la Cour pénale internationale", lit-on dans le communiqué de la diplomatie russe.

Quatre membres de la Cour pénale internationale, dont l'ex-ambassadeur russe aux Pays-Bas Alexandre Khodakov, ont été interpellés le 7 juin dernier en Libye. Une source au sein du Parquet général libyen a fait savoir que les quatre individus avaient été placés en détention provisoire pour 45 jours dans le cadre d'une enquête.

Les quatre personnes interpellées sont arrivées en Libye au sein d'une délégation de la Cour pénale internationale pour rencontrer le fils de Mouammar Kadhafi, Seïf al-Islam, accusé par la CPI de crimes contre l'humanité commis lors du conflit libyen en 2011. 

Le Conseil national de transition (CNT), qui a pris le pouvoir en Libye après le renversement du colonel Kadhafi, a déclaré à plusieurs reprises que Seïf al-Islam (39 ans) devait comparaître devant un tribunal libyen et non devant la CPI.

Arrêté en novembre 2011 alors qu'il tentait de traverser la frontière avec le Niger, le fils du guide de la Jamahiriya a été transféré à Zenten (à 170 km au sud-ouest de Tripoli), où il est actuellement détenu.

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