Le point final du marathon de 11 jours qui avait réuni les collectifs symphoniques américains, colombiens, cubains et russes a été mis par l’orchestre symphonique de la philharmonie de Moscou. Le collectif avait pour objectif de présenter à l’aide de la musique les événements principaux de l’histoire russe. Le concert portait le nom « la Musique de l’histoire de la Russie » et son programme a été consacré aux grandes dates que les Russes célèbrent cette année. Avant tout c’est le 1150ème anniversaire de l’Etat russe. Une autre date importante c’est le 400 anniversaire des événements de 1612 quand la levée en masse a chassé les interventionnistes de Moscou ayant défendu l’indépendance de la Russie. Et enfin, le troisième jubilé c’est le 200 anniversaire de la victoire de la Russie sur l’armée napoléonienne en 1812. Voici l’opinion d’un des organisateurs du festival Iouri Laptev.
"Il y a des monuments historiques matériels : édifices, manuscrits, iconographie, - raconte Iouri Laptev. – Et cela, ce sont des monuments musicaux. Il me semble que ce sujet est très intéressant : la musique historique où l’histoire en musique. Nous ne savons pas beaucoup de choses de notre « histoire musicale ». C’est pourquoi dans ce concert nous avons décidé de commencer par l’Ancienne Russie et avancer vers la Russie contemporaine en marquant par la musique de différents moments historiques".
Les applaudissements les plus forts se sont retentis à la fin de la VII édition du festival des orchestres symphoniques du monde quand les spectateurs ont entendu l’un des tubes de la musique classique russe, aimé dans le monde entier. C’était l’ouverture de Petr Tchaïkovski «1812 ». Après l’hymne de Russie, c’est le symbole musical le plus connu de l’Etat Russe.