Deux États était prêts entrer en guerre début avril dernier à la suite du conflit autour de l’appartenance de la région pétrolifère de Heglig. Voilà ce que l’ambassadeur du Soudan du Sud en Russie Shol Deng Alaka a déclaré au sujet de ce différend.
« Je ne comprends pas comment a surgi le conflit autour de ce territoire. Il n’aurait pas dû avoir lieu en principe. En fait, nous avons le traité de 1956 qui délimite le tracé de frontière entre le Nord et le Sud qui faisaient alors partie d’un seul et même État. Conformément au document, ce territoire appartient au Soudan du Sud.
Il est significatif qu’en commentant l’appartenance de Heglig, les représentants de Khartoum se réfèrent à ce même traité de 1956 mais placent, bien entendu, cette région dans le giron du Nord ».
Les parties ont beaucoup de litiges et peu de confiance l’une pour l’autre. D’ailleurs, selon les experts, la solution peut quand même être trouvée. C’est ainsi que Luis Moreno Okampo, le procureur de la Cour pénale internationale qu’on appelle l’officine des décisions prises dans l’intérêt de l’Occident a fait une déclaration cette semaine dans laquelle il a appelé le CS de l’ONU à trouver les moyens dont « les opérations spécifiques » pour arrêter le président soudanais Omar al-Bashir. Monsieur Okampo fait généralement ce genre de déclarations quand on veut faire comprendre à Khartoum qu’il devrait modifier sa politique. Tout porte à croire que le Soudan fera l’objet de pressions grandissantes.