De nos jours les ressources de la Terre sont dans une grande mesure épuisées. Pour cette raison l’avenir de l’humanité est pour une large part lié précisément à l’Océan mondial.
Une exploration active des océans a commencé dans la seconde moitié du 20e siècle. Le sondage acoustique a permis d’établir en détails les profondeurs et les principaux reliefs du fond océanique. Mais à ce jour encore un dixième seulement de l’espace océanique est étudié par les hommes.
Les océanologues russes travaillent assez activement dans le nord de l’Atlantique. Ici l’interaction de l’Océan et de l’atmosphère est la plus intense. Elle exerce une forte influence sur le climat de l’Europe. Ils étudient également les mers allant de la Baltique à l’Extrême-Orient. Voici ce que dit Mikhaïl Flint, directeur adjoint de l’Institut russe de l’océanologie.
Nous menons aussi des travaux dans la partie centrale de l’Atlantique pour étudier le phénomène, considéré comme une découverte essentielle du siècle dernier. Il s’agit des sources hydrothermales au fond océanique avec des solutions minérales sulfurées, autour desquelles une faune bien spécifique, des écosystèmes entières se sont organisés.
Environ 70 % de toutes les formes de vie sur la planète se trouvent dans l’Océan. Il est difficile de surévaluer sa portée. L’Océan accumule la chaleur solaire, est une source de fruits de la mer, de ressources minérales, de l’énergie, un espace pour les voies de transport. Mais on ne doit pas le traiter comme inépuisable, il y a toujours une limite que l’homme ne doit pas dépasser. On comprend que l’humanité ne se passera pas d’une exploitation des ressources de l’Océan. Mais elle peut être barbare ou bien - civilisée. Et afin de garder l’Océan pour des générations futures, il faut le bien connaître et comprendre, dit Mikhaïl Flint.