Ce n'est pas l'objectivité qui distingue le chapitre consacré à la Russie dans le rapport annuel sur le respect des droits de l'Homme dans le monde publié par les Etats-Unis, a déclaré lundi Konstantin Dolgov, chargé des droits de l'Homme au ministère russe des Affaires étrangères.
La semaine dernière, les Etats-Unis ont présenté un rapport annuel sur le respect des droits de l'Homme dans le monde. Le document cite traditionnellement l'Iran, la Corée du Nord, le Turkménistan, l'Ouzbékistan, la Syrie, la Biélorussie et la Chine parmi les pays caractérisés par les violations les plus fréquentes des droits de l'Homme. La Russie figure - avec l'Egypte, l'Ethiopie, la Malaisie, l'Algérie et le Cambodge - dans la liste des pays dont les autorités imposent des restrictions aux activités des organisations non gouvernementales et leur interdisent de recevoir des fonds de l'étranger.
"Le chapitre consacré à la Russie ne brille pas par son objectivité. Force est de constater que nos partenaires américains refusent de remarquer les efforts d'envergure déployés par les autorités russes en vue de perfectionner les systèmes politique et judiciaire, de réformer les forces de l'ordre et les établissements pénitentiaires, ainsi que de combattre la corruption", a indiqué M. Dolgov.
"Quant aux problèmes existant dans le domaine des droits de l'Homme, on sait qu'aucun pays n'est immunisé contre ces problèmes", a conclu le diplomate russe.