Il restera amarré jusqu’au 31 mai, ensuite il va atterrir sur l’eau sur le littoral sud de la Californie en emportant 660 kg de matériel d'expériences scientifiques.
L’autorisation à l’amarrage doit être donnée par tous les partenaires de l’ISS. Au début, Roskosmos craignait que le vaisseau puisse éperonner l’ISS, car « Dragon » a été fabriqué par une petite société privée SpaceX et il n’a effectué qu’un vol en 2011. Pourtant, la Russie n’a pas dressé les obstacles à SpaceX, dit l’adjoint du directeur d’études spatiales à l’Académie des sciences russe Viatcheslav Rodine :
« Les critères principaux du vol vers l’ISS sont nos bonnes relations avec les collègues américains. Ils ont demandé notre aide, nous l’avons fait. Et ils nous ont aidés avec notre spoutnik « Tchibis ».
Le propriétaire de la société SpaceX Elon Musk ne veut pas se borner par « les camions », dans trois ans, ayant reçu l’argent de NASA, il promet de fabriquer « Dragon » en variante pilotée pour transporter tant les astronautes que les touristes à l’ISS. Cette idée est soutenue par l’administration d’Obama. Pourtant, d’aucuns aux USA estiment que le vaisseau ne doit transporter que les professionnels et non les touristes, dit l’académicien de l’Académie spatiale russe Alexandre Jeleznyakov :
« L’argent que le Congrès US a dédié à « Dragon » par le biais de la NASA vise à obtenir l’indépendance de la Russie quant à l’accès à l’espace. Donc, les vols « touristiques » ne font qu’irriter le Congrès US ».
Pourtant, Elon Musk a toutes les chances d’obtenir les commandes pour le vaisseau piloté.
