Le cancer du sein (ou glande mammaire) apparaît chez plus d’un million de femme partout dans le monde ce qui constitue 22,9 % de tous les types de cancer enregistrés. Plus de 400 000 femmes perdent la vie dans la lutte contre cette maladie. Selon les données du ministère russe de la Santé, plus de 52 000 femmes russes développent un cancer du sein chaque année. En Europe, les recherches cliniques sont généralement payées par des fondations de bienfaisance, tandis qu’un programme social sans précédant de traitement gratuit est apparu en Russie.
Le programme baptisée « Chance pour la vie » organisé par le groupe pharmaceutique Sanofi Russia donne la possibilité à des milliers de femmes de se faire soigner gratuitement. 2 037 femmes ont participé à ce programme en 2011.
« Le groupe Sanofi Russia, producteur de médicament contre le cancer du sein, a analysé les statistiques selon lesquelles 47 enfants russes perdaient quotidiennement leurs mères. Malheureusement, cette maladie se classe première parmi les principales causes de décès du cancer chez les femmes en Russie. Mais le cancer du sein est guérissable dans la plupart des cas. Plus le cancer est diagnostiqué tôt, meilleures seront les chances de s'en sortir », raconte la porte-parole de la société Sanofi Russia, Irina Ostriakova.
La cause première du cancer du sein n'est pas connue pour le moment, mais des facteurs de risque ont été identifiés. Le traitement du cancer du sein est avant tout chirurgical, complété par une radiothérapie et éventuellement des médicaments.
Le cancer du sein concerne une femme sur 11 dont l'âge se situe le plus souvent entre 50 et 60 ans. Il s'agit du cancer le plus fréquent de la femme et le nombre de cancer du sein croît régulièrement. Malgré cette triste statistique, le cancer du sein est en même temps le plus étudié et un des plus guérissables.
Le gène responsable (BRCA1 et BRCA2), présent dans environ 5 % des cas, est qualifié plus précisément de gène de susceptibilité. Quand une femme porte ce gène le risque est d'environ 85 %.
Les autres facteurs prédisposant à la survenue d'un cancer du sein sont les facteurs hormonaux qui se caractérisent par une puberté précoce (avant 10 ans) et une première grossesse après 30 ans.
En Europe, les recherches cliniques sont généralement payées par des fondations de bienfaisance. Il existe des organisations privées accordant une aide psychologique aux malades. Ainsi, l’oncologue d’une organisation similaire, Danish Breast Cancer Cooperative Group (DBCG), Henning Mouridsen a parlé à la Voix de la Russie des principes de son travail :
« Nous réalisons des recherches cliniques aux niveaux national et international dont le financement est très cher. La plupart de recherches sont payées par des entreprises pharmaceutiques. En ce qui concerne les recherches nationales, leur financement est généralement réalisé par des organisations de bienfaisance. L’Etat devrait également soutenir ces études, mais le système danois ne prévoit aucun budget pour des activités pareilles ».
Le financement des recherches et du traitement du cancer du sein coûte très cher partout dans le monde. Voila pourquoi le programme russe « Chance pour la vie » devient le dernier espoir pour certaines femmes russes.
