A la fin de mars, l'UE a prolongé la durée de la mission militaire « Atalanta » dans le golfe d'Aden jusqu'à décembre 2014. Outre cela, les ministre de la défense et des affaires étrangères européens en s'appuyant sur les résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU se sont accordés pour déléguer à leurs militaires des pouvoirs supplémentaires. Les forces internationales ont maintenant la possibilité de bombarder les bases terrestres des pirates situées en Somalie. Cependant, ses déclarations fortes n'ont pas entraîné d'actes pratiques. Bien que « Atalanta » ait affaibli un peu l'activité des pirates, plusieurs facteurs des relations entre les autorités européennes ne permettent pas aux militaires d'augmenter le succès. La décision de bombarder les bases des pirates sur le territoire de la Somalie a provoqué des discussions animées dans les gouvernements et les parlements, a rappelé à la Voix de la Russie le directeur du Centre du droit maritime, professeur Vassili Goutsouliak :
" Cela veut dire que les positions des Etats sont contradictoires du point de vue de la pertinence juridique de ce type de bombardements bien que le Conseil de sécurité des Nations Unies ait donné le feu vert et du point de vue juridique il n'y ait rien d'illégal. A mon avis, premièrement, il y en a plus des différends économiques parce que c'est lié aux dépenses financières. Deuxièmement, il s'agit plutôt de la réaction de la communauté internationales à ces bombardements. En ce qui concerne les efforts que les compagnies navales peuvent faire, l'un des moyens les plus efficaces de défendre les navires contre les attaques des pirates c'est l’embauche des gardiens spéciaux. Cependant, les législations de certains pays interdisent souvent aux navires avec des gens armés d'entrer dans le port, bien sûr que cela influence l'activité commerciale des navires.
C'est pourquoi, continue l'expert, les pays intéressés devraient adopter des normes unifiées concernant l'entrée dans les ports maritimes des navires étrangers avec des armes à bord. L'élaboration d'un tel mécanisme juridique international c'est un procès assez long. On peut également se défendre contre les pirates par les barbelés et les canons à eau. Donc, la méthode la plus efficace de la défense contre les pirates c'est l'accompagnement très couteux des navires commerciaux et des navires à passagers par des navires militaires. Pendant que les hommes politiques et les parlementaires européens continuent à se tourmenter pour l'aspect moral dans la lutte contre les bandits somaliens, la mission « Atalanta » ressemble plutôt à une démonstration de gala des pavillons de diverses marines ".
