Pour l’instant les recherches sont menées par des représentants des autorités indonésiennes. Les spécialistes russes qui sont déjà arrivés à Jakarta, vont se joindre aux recherches prochainement.
Ce matin, un détachement composé d’une brigade de sauvetage indonésienne et des forces spéciales de police a atteint le fond du défilé du mont Salak à l'ouest de l’île de Java, où sont tombés les fragments de l’avion Soukhoï Superjet-100 (SSJ-100). Les opérations de sauvetage ont commencé immédiatement après. Les sauveteurs étaient obligés de marcher jusqu’au lieu du crash, a annoncé la directrice du Département de l’information du ministère des Situations d'urgence de Russie Irina Andrianova.
« Les conditions météorologiques sont très difficiles dans la zone où sont menés les travaux de sauvetage. La petite aviation est déjà prête à intervenir. Mais, malheureusement, les appareils étaient obligés de rentrer à la base à l’heure qu’il est et ils se trouvent très loin du lieu de l'accident, à cause de mauvaises conditions météo. Par conséquent, la recherche des corps peut être effectuée uniquement par la voie terrestre ».
Les spécialistes russes qui sont déjà arrivés à Jakarta vont se joindre aux collègues indonésiens prochainement. Quant aux psychologues, ils ont déjà commencé leur travail, poursuit Irina Andrianova.
« La base des missions de recherche se trouve au pied de la montagne. Les psychologues russes travaillent actuellement avec les familles des victimes et les représentants des compagnies aériennes russes. Ensuite les travaux de recherche vont se poursuivre ».
Les psychologues du ministère des Situations d'urgence travaillent également sur le territoire de la Russie, où ils apportent l’aide nécessaire aux familles des membres de l’équipage. Rappelons que l'avion SSJ-100 s'est écrasé le 9 mai dernier. À son bord se trouvaient 45 personnes, dont 8 citoyens Russes. La mission principale des sauveteurs actuellement, c’est de trouver les corps des victimes, ainsi que les boîtes noires de l'avion. Cela sera nécessaire pour qu’une enquête complète sur l'accident puisse commencer.