Le service fédéral du contrôle vétérinaire et phitosanitaire vient de publier un chiffre étonnant : le poids total des lettres envoyées de Moscou au service vétérinaire allemand se chiffre à....5 kg. Elles concernent la santé des animaux livrés à la Russie. Des lettres semblables sont adressées aux autres membres de l’UE. Il est à rappeler que dès le 20 mars dernier la Russie, la Biélorussue et le Kasakhstan, membres de l’Union douanière, ont mis en place les restrictions concernant les importations européennes du cheptel bovin et des cochons en provoquant le mécontentement de Bruxelles.Une délégation de l’UE est même venue à Moscou. Alexandre Alexeenko, porte-parole du Service fédéral explique la situation.
« Les restrictions s’expliquent par la nouvelle maladie provoquée par Schmallenberg virus dont sont atteints les animaux. Où est la cause de leur mortalité ? Il n’y a pas de réponse. Le système européen de contrôle laisse à désirer ».
Le service russe estime que la libre circulation des animaux au sein de l’UE aggrave la situation, c’est pourquoi le contrôle aux frontières est nécessaire. La parole est à Alexandre Alexeenko.
« Nous avons décidé de poursuivre les consultations. Comme la Russie adhère à l’OMC, il faut un document pertinent pour harmoniser la législation dans ce domaine ».
Moscou est dans l’attente des propositions de la part de Bruxelles.