A l’heure du bilan, une défaite de Nicolas Sarkozy et son incapacité ; malgré de nombreuses promesses à faire des réformes en profondeur ; à faire entrer le pays dans une nouvelle ère est flagrante. Cet échec ne va pas être sans conséquence pour le parti de l’UMP qui lors des élections, comme tous les partis aux pouvoirs, a été faible de son bilan et a dû porter le poids de tous les maux des Français de France et de Navarre. Ainsi fonctionne et fonctionnera l’opinion publique.
Cette défaite annoncée, est peut-être une défaite salutaire pour l’ancien Président qui a déjà derrière lui une longue carrière politique mais qui pourrait bien ne pas avoir dit son dernier mot. Le mandat qu’entamerait Monsieur Hollande, serait celui de tous les dangers, la situation de la France étant économiquement ; ainsi que celle de beaucoup de pays européens ; affaiblie et sclérosée et c’est dans un marasme général que Monsieur Hollande devrait tenter l’impossible.
Dans ces conditions, Monsieur Sarkozy qui fut un redoutable franc-tireur politique par le passé, pourrait bien, retrouver très vite « du poil de la bête », si nous considérons que la tâche dévolue au président Hollande est proche de la gageure et de l’impossible. Nicolas Sarkozy en n’étant pas réélu cèderait la place à un moment critique à son rival socialiste, ne lui laissant de fait aucunes marges de manœuvres, aucuns leviers politiques, pouvant lui permettre ; notamment en matières de finances ; de renverser la vapeur et surtout de réaliser le programme sur lequel les français attendent tous Monsieur Hollande : le volet social.
Pour mener cette politique généreuse qui fit les succès politiques de Monsieur Mitterrand, Monsieur Hollande n’aura malheureusement aucune des réserves dont disposait son rusé homologue. Il n’y aura pas non plus de peine de mort à abolir ou de grandes causes nationales à réaliser pouvant créditer le mandat du président socialiste d’une quelconque réussite temporelle et notoire.
C’est pourquoi, au vu du poids politique que Monsieur Sarkozy a pris dans le pays, nonobstant le désamour ou les sentiments violents qu’il a inspiré dans les populations de France, l’ancien président aurait encore un long avenir politique devant lui. L’immédiat pour lui, serait de définir ses envies pour l’avenir, et si son désir de continuer une carrière politique et de servir l’Etat est encore intact. A 57 ans, Monsieur Sarkozy pourrait parfaitement être en 2017 un redoutable candidat face à un président socialiste sortant qui aurait échoué à relever les défis de sa présidence. Une chose est sûre, nous n’avons pas fini, pour le plaisir et le déplaisir des uns et des autres d’entendre parler de Monsieur Sarkozy.
