Les deux candidats à la présidentielle française Nicolas Sarkozy et François Hollande ont participé à un débat télévisé de l’entre deux tours plutôt âpre ce mercredi soir.
La crise économique a été l’un des principaux sujets de discussion plutôt tendue entre les deux candidats. François Hollande a attaqué Nicolas Sarkozy sur le thème du chômage, qui a atteint en mars son plus haut niveau depuis 1999. « C’est beaucoup, c’est énorme, c’est un record », a-t-il dit.
Selon Nicolas Sarkozy, cette détérioration serait liée à la crise et aux mesures prises par la gauche lorsqu’elle était au pouvoir de 1997 à 2002. Il s’agit notamment de la semaine des 35 heures, « L’Allemagne a fait le contraire de la politique que vous proposez aux Français », a estimé Sarkozy accusant son adversaire de méconnaître des réalités politiques. Mais Hollande lui a répondu : « Avec vous, c’est très simple, ce n’est jamais de votre faute ! ».
Les deux hommes se sont notamment opposés sur la dette publique qui, comme l’a rappelé le candidat du parti socialiste , a augmenté de 600 millions d’euros ces cinq dernières années. Le candidat socialiste est notamment revenu sur tous les cadeaux fiscaux qui ont été faits aux plus privilégiés, qui ont maintenant creusé la dette, en rétablissant notamment l’impôt de la solidarité sur la fortune.
Nicolas Sarkozy a nié cette accusation, expliquant que la dette est due pour l’essentiel à la crise et le programme socialiste aggraverait la situation en augmentant les impôts, notamment pour engager 60 000 enseignants de plus dans l’Education nationale.
