Nicolas Sarkozy a fustigé dimanche les « staliniens du XXIème », qui lui reprochent de reprendre les thèmes de l'extrême-droite, et a affirmé son refus de voir la France « se diluer dans la mondialisation », rapporte l`AFP.
Lors d'un meeting à Toulouse (Sud-Ouest), le président sortant et candidat s'est appliqué à donner de la hauteur à sa stratégie de reconquête des quelque 6,5 millions d'électeurs qui se sont prononcés pour l'extrême-droite au premier tour le 22 avril, en exaltant le « sentiment national » et la « fierté » d'être français.
« Je ne veux pas laisser la France se diluer dans la mondialisation, voilà le message central du premier tour », a-t-il résumé devant des milliers de ses partisans. « L'Europe a trop laissé s'affaiblir la Nation (...), les pays qui gagnent aujourd'hui, c'est les pays qui croient dans l'esprit national ».
« Je veux que la France incarne la nouvelle frontière de la civilisation du XXIème siècle », a-t-il résumé en qualifiant de « staliniens du XXIème » ceux qui voient dans son discours un rapprochement avec le Front national de Marine Le Pen.