Les moscovites ont rencontré les auteurs de romans policiers français

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Le 26 avril le groupe d’édition « Azbouka-Attikous » a organisé dans la librairie Biblio-Globus, à Moscou, une soirée consacrée au roman policier français. Des auteurs de romans policiers comme Brigitte Aubert, Frank Thilliez et D.O.A. étaient présents à la rencontre.

D.O.A. est l’abréviation de Death On Arrival ou mort à l’arrivée. C’est le pseudonyme du retentissant auteur des romans L’heure des scorpions et de La mort de mille blessures.  De plus, D.O.A. est le seul écrivain a avoir reçu deux fois le prix du Préfet de Police de Paris. Il a dit qu’il était venu en Russie afin d’annoncer son prochain livre L’honorable société. Le roman a été écrit conjointement avec Dominique Manotti. Il sortira en novembre. L’écrivain a aussi avoué que le voyage en Russie était favorable à son développement créateur.

« Jusqu’à ce voyage en Russie, j’avais le pressentiment que ce pays pouvait m’intéresser. Et cette prémonition s’est confirmée. J’aurais aimé venir quelques mois, pour mieux comprendre le pays et peut-être écrire quelque chose sous l’influence de la Russie ».

Frank Thilliez est l’auteur des romans Fractures, La chambre des morts, L’anneau de Moebius et La forêt des ombres, dont on a tourné un film. Il vient aussi de terminer un roman, en partie basé sur la culture russe.

« Mon nouveau roman va bientôt sortir en France. Il sera édité un peu plus tard en Russie. La chute du livre se situe précisément en Russie. Il est possible que cela intéresse les lecteurs russes. L’intrigue se déroule non pas dans la Russie contemporaine mais dans tout l’espace post soviétique, avec en toile de fond la catastrophe de Tchernobyl ».

Et enfin, la « miss détective » française, Brigitte Aubert. Sous sa plume sont nés les romans La rose de fer, Requiem caraïbe, Le couturier de la mort, Une âme de trop, etc. Elle a avoué que ses histoires pouvaient se dérouler n’importe où dans le monde.

« Quand j’écris un histoire, j’espère qu’elle pourrait se dérouler partout dans le monde. Je n’écrirais rien qui pourrait seulement intéresser les russes par exemple ».

A la fin de la rencontre, D.O.A. s’est plaint du fait que les jeunes lisaient de moins en moins avec le développement d’internet et des nouvelles technologies. Frank Thillier pense qu’à un moment ou un autre ils remplaceront totalement les livres en papiers, mais il espère que ce n’est pas pour tout de suite.

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