La responsabilité pour la situation compliquée en Syrie incombe aux autorités de ce pays, mais aussi à l’opposition. C’est le point de vue qui a été exprimé par le vice-ministre des AE de Russie Guennadi Gatilov, en commentant la déclaration, contenue dans le rapport du secrétaire général de l’ONU au Conseil de Sécurité, suivant laquelle Damas n’appliquait pas entièrement les exigences de Kofi Annan.
Le rapport lui-même a reçu en somme une évaluation positive de la part de M. Gatilov. Le document contient des propositions d’augmenter d’ici à quelques semaines la mission d’observation militaire en Syrie, en la portant à 300 membres.
Par ailleurs, Ahmed Faouzi, porte-parole officiel de l’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan, a noté à une conférence de presse que la situation sur place en Syrie n’évaluait pas de la meilleure façon, l’accord sur le cessez-le-feu avait « un caractère très fragile ».
