Le prix indépendant « Energie globale » marque cette année son 10e anniversaire. Ce prix international est remis pour des recherches importantes dans la sphère énergétique. L’accent est mis sur l’efficacité énergétique, mais aussi sur la sécurité écologique. Depuis 2003 le prix a récompensé des chercheurs de Russie, Etats-Unis, Allemagne, France, Japon, Grande-Bretagne, Islande, Canada et Ukraine. Voici ce qu’a dit l’académicien Nikolaï Laverov, président du Comité international du prix « Energie globale » :
« Il importe qu’on a réussi à créer un système très intéressant : durant ces années la géographie du prix s’est considérablement étendue. En 2003 il y avait 32 nominations pour ce prix, en dix ans ce chiffre a atteint 639 ».
Cette année le prix est devenu global au sens direct du terme : ses lauréats ont un rapport direct aux lancements des appareils dans l’Espace, à savoir au combustible des fusées. Boris Katorguine a été distingué pour conception des propulseurs de fusée au combustible cryogène et à l’oxydant. Valéry Kostiouk pour la création d’une série de moteurs fonctionnant aux gaz cryogènes et aux liquides de supraconductivité à température élevé. En fait, il s’agit de réduire des pertes d’énergie dans les propulseurs. Le chercheur Britannique Rodney John Allam s’occupait ces 20 ans de nouveaux systèmes énergétiques à base de technologies cryogéniques.
Ayant appris leur nomination tous les scientifiques notaient qu’il s’agissait du travail de collectifs internationaux importants.
De nos jours à part des lanceurs russes les propulseurs russes équipent aussi des appareils américains. Il y a des contrats avec d’autres partenaires étrangers. Boris Katorguine a informé de ce que les Russes avaient déjà 13 patentes aux Etats-Unis. Si l’on parle de l’avantage économique de ces innovations, (le projet a une forte valeur ajoutée), la Russie en a obtenu approximativement 1 milliard de dollars.