Comme le démontrent les données statistiques israéliennes, la mortalité chez les femmes dépend de l’âge de leur dernière grossesse. Plus cette dernière se passe tard, plus les femmes vivent longtemps. Les scientifiques israéliens sont enclins à penser que cette régularité pourrait être utile lors de l’étude des mécanismes du vieillissement et des manières de le combattre.
Il s’est avéré que l’ensemble génétique des femmes qui sont tombées enceintes naturellement après l'âge de 45 ans, et les mères qui ont accouché la dernière fois avant l’âge de 30 ans, possède une différence de 60 gènes. Sept de ces gènes sont responsables de l'espérance de vie de l'organisme, et quatre préviennent son vieillissement. Apparemment, ces gènes s’activent chez les femmes qui tombent enceintes après l’âge de 45 ans, pour les aider à mettre l’enfant au monde, tandis que les jeunes mères n’ont pas besoin de cette aide.