Pétrole: l'Iran dément avoir réduit ses livraisons vers la Grèce et l'Espagne

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La Compagnie pétrolière nationale d'Iran (NIOC) a démenti les informations selon lesquelles Téhéran aurait réduit ses livraisons de brut vers la Grèce et l'Espagne, rapporte l'agence ISNA, se référant à Mohsen Qamsari, directeur pour les affaires internationales de la NIOC.

La Compagnie pétrolière nationale d'Iran (NIOC) a démenti les informations selon lesquelles Téhéran aurait réduit ses livraisons de brut vers la Grèce et l'Espagne, rapporte mercredi l'agence ISNA, se référant à Mohsen Qamsari, directeur pour les affaires internationales de la NIOC.

"Pour le moment, nous n'avons reçu aucune instruction concernant une réduction des exportations de pétrole vers la Grèce et l'Espagne", a déclaré M.Qamsari.

Le responsable a également démenti les informations selon lesquelles l'Iran envisagerait de réduire ses livraisons de brut vers d'autres pays, mais a confirmé que son pays avait fermé le robinet de pétrole à la Grande-Bretagne et à la France.

"Les fournitures de brut aux compagnies britanniques et françaises ont été arrêtées, nous vendrons notre pétrole à de nouveaux acheteurs", a annoncé Alireza Nikzad, porte-parole du ministère iranien du Pétrole.

La semaine dernière, la chaîne de télévision iranienne Press TV a annoncé que l'Iran avait réduit ses livraisons de brut vers la Grèce et l'Espagne, gros consommateurs de pétrole iranien, et s'apprêtait à diminuer sous peu ses exportations pétrolières vers d'autres pays de l'Europe.

Fin janvier dernier, l'Union européenne a approuvé l'adoption d'un embargo graduel sur les livraisons de brut iranien, afin d'obliger Téhéran à coopérer avec la communauté internationale sur son programme nucléaire controversé. Les pays de l'UE doivent cesser d'importer du pétrole iranien avant le 1er juillet 2012.

L'Iran produit 3,5 millions de barils de pétrole par jours, dont 2,5 millions de barils sont exportés. Il est le deuxième producteur de brut au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) après l'Arabie saoudite.

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