La Russie qui a été absente pendant un an du marché mondial des céréales a réussie à battre un nouveau record historique. Vers le 1er avril, 18,5 millions de tonnes de blé ont été exportées. Ce chiffre n'est pas définitif. Les prévisions pour l'année prochaine sont encore plus positives. Cependant, selon les experts, pour rivaliser avec les leaders du marché il faut passer de l'indice quantitatif à l'indice qualitatif.
Les producteurs russes des céréales ont fait le bilan de l'année. En 9 mois de l'année agricole 2011-2012 qui commence le 1er juillet la Russie a exporté 18,5 millions de tonnes de blé. C'est la première fois dans l'histoire du pays. Le record précédent a été enregistré en 2009/2010 – 18,275 millions de tonnes.
De cette façon, le secteur agraire russe s'est rétabli complétement après la sécheresse de 2010 qui avait poussé les autorités à introduire l'embargo sur l'exportation des céréales.
Selon les experts, au cours des trois prochains mois la Russie peut exporter 2 millions de tonnes de blé. En tenant compte d'autres types des céréales, l'exportation peut atteindre 25-26 millions de tonnes. Depuis le moment de la levée d'embargo sur l'exportation des céréales à l'étranger, la Russie a retrouvé ses positions. Maintenant il faut développer de nouvelles directions prometteuses, précise le chef de la compagnie agricole « Unigrane » Alexei Dumoulen.
Les prévisions pour l'année agricole 2012/2013 sont d'environ 100 millions de tonnes. Notre exportation est estimée à 18-20 millions de tonnes. Les directions prometteuses qu'il faut développer sont : la Chine, l'Indonésie et le Japon. L'importation des céréales par ces pays est estimée à 8-9 millions de tonnes. La troisième direction c'est l'Europe. Cependant, il y a toujours un quota sur l'importation des céréales à une teneur basse et moyenne en protéines – en somme 2,5 millions de tonnes. La demande et la consommation en Europe sont estimés à environ 5 millions de tonnes.
Aujourd'hui les consommateurs principaux des céréales russes sont la Turquie, les pays de l'Afrique du Nord et du Proche-Orient. Ces derniers sont intéressés par une coopération à long terme et sont prêts à investir dans le secteur agraire russe, dans la création des usines de traitement et dans la construction de bases de transbordement pour l'exportation des céréales russes au Proche-Orient.
