Le cosmos dans la taïga : la deuxième tentative
En 2015, le vétéran des recherches spatiales, Soyouz -2 doit être lancé depuis le cosmodrome Vostotchny. Pour le moment, il n’y a qu'un terrain vague dans cet endroit, tout comme à Baïkonour trois ans avant le premier lancement en 1954. C’est le paysage qui se diffère.
Mais à Vostotchny l’infrastructure est meilleure grâce à la proximité d’une unité de missiles liquidée dans les années 90. Malgré l’infrastructure existante, les délais sont assez durs à respecter, car nous aurons aussi besoin d’un aérodrome perfectionné capable d’accueillir les avions super-lourds Rouslan.
En quête de raisons
Le premier et le plus important cosmodrome Baïkonour situé au Kazakhstan effectue toujours le gros des lancements. Dans l’avenir, la part du cosmodrome Plessetsk dans la région d’Arkhangelsk où le site de lancement du vecteur Angara est en train d’être construit ne fera qu’augmenter. Mais le potentiel des deux cosmodromes n’est pas du tout épuisé.
Aujourd’hui, le nombre de lancements effectués des deux cosmodromes principaux peut être augmenté de 1,5 fois au minimum. La raison de la construction du nouveau cosmodrome en Extrême-Orient n’est pas dans le déchargement des sites existants.
Faut-il une alternative à Baïkonour ?
Peut-être, oui, car le prix de location de Baïkonour est élevé, mais d’autre part, c’est un pôle d’attraction naturelle nécessaire pour l’intégration de la Russie et du Kazakhstan. Si Vostotchny est mis en exploitation, Baïkonour se verra dégrader. Mais pour le moment, il n’y a pas de nombre suffisants de lancements permettant de charger tant Baïkonour que Vostotchny.
Une autre raison de la construction de Vostotchny en Extrême-Orient est l’augmentation d’emplois hautement qualifiés et bien rémunérés ce qui ravivera la situation économique. Mais il se peut que d’autres solutions à ces problèmes s’avèrent n’être pas liées à la construction du cosmodrome. Bref, qui vivra, verra.