La Russie espère que Séoul et Pyongyang reprendront leur dialogue, a déclaré vendredi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Nous espérons que les deux Etats de Corée se remettront à dialoguer et que leurs relations s'amélioreront. Cela permettra de baisser la tension dans la péninsule de Corée et dans l'ensemble de l'Asie du Nord-est", a indiqué M.Lavrov devant les journalistes.
Le 30 décembre dernier, peu après la mort du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, le Comité nord-coréen de la défense nationale a indiqué que Pyongyang n'aurait aucun contact avec la Corée du Sud tant qu'elle serait dirigée par le président Lee Myung-bak. En janvier 2012, le président Lee Myung-bak, qui avait auparavant renoncé se rapprocher de la Corée du Nord en raison de la poursuite de son programme nucléaire controversé, a déclaré que Séoul était disposé à négocier avec Pyongyang sur son programme nucléaire, mais s'engageait à répondre fermement à toute provocation.
Toutefois, les médias sud-coréens ont récemment rapporté que la Corée du Nord s'apprêtait à effectuer un troisième essai nucléaire souterrain, se référant aux services de renseignement du pays. Le ministère sud-coréen de la Défense a estimé vendredi que Pyongyang pourrait procéder à un essai nucléaire après l'échec du lancement de son satellite.
Pyongyang envisageait de mettre en orbite le satellite Kwangmyongsong-3 ("Etoile lumineuse") pour le 100e anniversaire de la naissance du premier dirigeant et "président éternel" du pays, Kim Il-sung, qui sera célébré le 15 avril. Lancée le 13 avril, la fusée Unha-3 censée mettre en orbite le satellite est tombée dans la mer Jaune.
