L'événement est annoncé par les Nord-coréens en grande pompe. Les journalistes étrangers ont eu l’occasion de visiter le complexe du lancement dimanche, et de se rendre compte que la fusée « Unha-3 » (Voie Lactée-3) est prête sur la rampe de lancement, et pourra être lancée dans l’espace après son ravitaillement. Le fonctionnaire nord-coréen accompagnant la délégation a déclaré qu’après sa mise en orbite, le satellite que Pyongyang dit utiliser pour la météorologie, va diffuser depuis l’espace des chansons sur les dirigeants nord-coréens : le général Kim Il-Sung et le général Kim Jong Il. Il a souligné que le satellite actuel est lancé « à des fins exclusivement pacifiques, pour augmenter le niveau de la vie de la population ».
La Corée du Nord envisage d'inviter des hôtes étrangers pour assister au lancement. Mais les observateurs étrangers ne seront pas nombreux. Tous les principaux acteurs internationaux - les Etats-Unis, la Chine, la Russie, le Japon, la Corée du Sud, ainsi que l'Organisation des Nations Unies et l'Union européenne – ont condamné ce lancement. Comme l’a annoncé le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, « le lancement de la fusée, ou un essai nucléaire seraient une indication du fait que le gouvernement de la Corée du Nord a décidé de ne pas prendre des mesures nécessaires à la sortie de son isolement, il ne veut pas faire des tentatives de rejoindre la communauté des nations et alléger la souffrance de sa population ».
Le Ministre russe des Affaires étrangères a souligné que la Russie « n'a jamais nié le droit souverain de l'exploration pacifique de l’espace par la RPDC. Cependant, la Résolution 1874 du Conseil de Sécurité exige que la Corée du Nord abandonne tous les lancements avec l'utilisation de la technologie des missiles balistiques, indépendamment du fait que ses lanceurs soient utilisés à des fins militaires ou civils ». Et les représentants de Glavkosmos ont refusé de venir en Corée du Nord pour assister au lancement.
Mais c’est Séoul qui a eu la réaction la plus sévère. « Notre gouvernement caractérise le plan de lancement par la Corée du Nord du soi-disant satellite technique comme une provocation flagrante, visant à créer des moyens de livrer des armes nucléaires de longue portée avec l’utilisation des missiles balistiques », a expliqué un représentant officiel du président coréen. Le Japon, la Corée du Sud et la Chine ont déclaré qu'ils vont abattre le missile s’il s'écarte de sa trajectoire. Les troupes de la défense aérospatiale de la Russie seront également prêtes à détruire la fusée si elle s'écarte de son tracé normal et menacerait de tomber sur le territoire russe, a déclaré l'Etat-major général de la Russie.
La Corée du Nord envisage d'inviter des hôtes étrangers pour assister au lancement. Mais les observateurs étrangers ne seront pas nombreux. Tous les principaux acteurs internationaux - les Etats-Unis, la Chine, la Russie, le Japon, la Corée du Sud, ainsi que l'Organisation des Nations Unies et l'Union européenne – ont condamné ce lancement. Comme l’a annoncé le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, « le lancement de la fusée, ou un essai nucléaire seraient une indication du fait que le gouvernement de la Corée du Nord a décidé de ne pas prendre des mesures nécessaires à la sortie de son isolement, il ne veut pas faire des tentatives de rejoindre la communauté des nations et alléger la souffrance de sa population ».
Le Ministre russe des Affaires étrangères a souligné que la Russie « n'a jamais nié le droit souverain de l'exploration pacifique de l’espace par la RPDC. Cependant, la Résolution 1874 du Conseil de Sécurité exige que la Corée du Nord abandonne tous les lancements avec l'utilisation de la technologie des missiles balistiques, indépendamment du fait que ses lanceurs soient utilisés à des fins militaires ou civils ». Et les représentants de Glavkosmos ont refusé de venir en Corée du Nord pour assister au lancement.
Mais c’est Séoul qui a eu la réaction la plus sévère. « Notre gouvernement caractérise le plan de lancement par la Corée du Nord du soi-disant satellite technique comme une provocation flagrante, visant à créer des moyens de livrer des armes nucléaires de longue portée avec l’utilisation des missiles balistiques », a expliqué un représentant officiel du président coréen. Le Japon, la Corée du Sud et la Chine ont déclaré qu'ils vont abattre le missile s’il s'écarte de sa trajectoire. Les troupes de la défense aérospatiale de la Russie seront également prêtes à détruire la fusée si elle s'écarte de son tracé normal et menacerait de tomber sur le territoire russe, a déclaré l'Etat-major général de la Russie.
Tout cela n’a pas l’air de déranger Pyongyang. « La Corée du Nord a commencé à lancer des satellites à l’aide des fusées dans les années 1980. Et dans l'avenir, la Corée du Nord continuera à développer des fusées avec une masse encore plus grande au décollage. Et elle continuera aussi à lancer des satellites », a déclaré un responsable qui a accompagné les journalistes.
Du point de vue de la politique intérieure, la position de la Corée du Nord est tout à fait compréhensible. Cette semaine, le pays célèbrera le centenaire de Kim Il Sung, et par ailleurs, le 11 avril, le Plénum élargi du Parti des travailleurs coréens s’ouvrira à Pyongyang, lors duquel le petit-fils de Kim Il Sung, Kim Jong Un, sera élu Secrétaire général du parti, et Président de la Commission militaire centrale. Ainsi, le transfert du pouvoir après la mort de Kim Jong Il en décembre dernier sera officiellement terminé.
Dans le contexte des vives critiques depuis l'étranger, le lancement du satellite devra démontrer aux observateurs et aux nord-coréens eux-mêmes la cohésion et la cohérence des actions du nouveau gouvernement. La politique intérieure est clairement prédominante dans ce cas. Et le refus des États-Unis de fournir 240 000 tonnes d'aide alimentaire promise à la Corée du Nord n'y fera rien, car cela représente à peine 4 % des besoins annuels de la RPDC.
La Corée du Nord a l’habitude de ne pas avoir de réserve de provisions. Mais le sort de Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi, ainsi que les menaces directes contre la Syrie et l'Iran, ont de toute évidence eu plus d’influence sur la politique étrangère de Pyongyang que le changement de dirigeant de décembre. « Il y a un sentiment que l'ingérence des pays extérieurs dans les affaires intérieures d’un autre peuvent inciter certains régimes autoritaires à acquérir des armes nucléaires. Si j’ai une bombe atomique dans ma poche, personne ne me touchera, car cela est risqué pour celui qui le fait. Et celui qui n'a pas la bombe – qu’il attende une intervention humanitaire», précise le Président russe nouvellement élu Vladimir Poutine dans un article publié à la veille des élections du 4 mars.
La situation internationale autour de la RPDC s'intègre parfaitement dans ce scénario.
Du point de vue de la politique intérieure, la position de la Corée du Nord est tout à fait compréhensible. Cette semaine, le pays célèbrera le centenaire de Kim Il Sung, et par ailleurs, le 11 avril, le Plénum élargi du Parti des travailleurs coréens s’ouvrira à Pyongyang, lors duquel le petit-fils de Kim Il Sung, Kim Jong Un, sera élu Secrétaire général du parti, et Président de la Commission militaire centrale. Ainsi, le transfert du pouvoir après la mort de Kim Jong Il en décembre dernier sera officiellement terminé.
Dans le contexte des vives critiques depuis l'étranger, le lancement du satellite devra démontrer aux observateurs et aux nord-coréens eux-mêmes la cohésion et la cohérence des actions du nouveau gouvernement. La politique intérieure est clairement prédominante dans ce cas. Et le refus des États-Unis de fournir 240 000 tonnes d'aide alimentaire promise à la Corée du Nord n'y fera rien, car cela représente à peine 4 % des besoins annuels de la RPDC.
La Corée du Nord a l’habitude de ne pas avoir de réserve de provisions. Mais le sort de Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi, ainsi que les menaces directes contre la Syrie et l'Iran, ont de toute évidence eu plus d’influence sur la politique étrangère de Pyongyang que le changement de dirigeant de décembre. « Il y a un sentiment que l'ingérence des pays extérieurs dans les affaires intérieures d’un autre peuvent inciter certains régimes autoritaires à acquérir des armes nucléaires. Si j’ai une bombe atomique dans ma poche, personne ne me touchera, car cela est risqué pour celui qui le fait. Et celui qui n'a pas la bombe – qu’il attende une intervention humanitaire», précise le Président russe nouvellement élu Vladimir Poutine dans un article publié à la veille des élections du 4 mars.
La situation internationale autour de la RPDC s'intègre parfaitement dans ce scénario.