De C-500 à C-300 et à l’inverse :
Le Général de Brigade Viktor Goumennoy, commandant de la DCA de l’Armée de l’Air de Russie a annoncé la semaine dernière les délais de la livraison à l’Armée des systèmes antiaériens à missiles C-500 qui sont capables de détruire différents types de missiles ainsi que les avions, les drones et les aéronefs spatiaux.
C’est à la fin des années 60 qu’il a été décidé d’élaborer le système unifié antiaérien et antimissile intitulé C-300. La chute de l’URSS a fait arrêter les recherches, mais le perfectionnement du système de DCA n’a pas cessé. Ainsi, la version exportée C-300 est connue au monde entier.
En même temps, les chercheurs travaillaient sur le nouveau système de DCA dont le résultat est la création de C-400 et les travaux sur le système C-500 ont été repris, mais à un autre niveau technique.
La série est difficile à atteindre :
Formellement, les C-400 ont été mis en série en 2006. En 2007, le premier groupe a été en disponibilité opérationnelle, mais leur fabrication marquait un retard.
Après la construction des usines à Kirov et à Nijni Novgorod nous pouvons espérer que le rythme de fabrication du nouveau système va s’accroître. Leurs premières tranches seront mises en marche en 2015.
Nous pouvons affirmer que 5 à 6 groupes seront fabriqués annuellement vers 2016. Sans mesures urgentes cela signifiera le manque, vers 2020 , de quelque 16 à 20 groupes de C-400 sur un total prévu de 56 groupes.
La solution est dans la modernisation :
Les livraisons des systèmes C-300B4 vont se poursuivre pour remplacer les C-300 des séries précédentes.
La modernisation des systèmes C-300 est d’actualité, car ils permettent de compenser le manque de nouveaux systèmes dans l’attente des C-400 et C-500. En 2020, au minimum 50 groupes de C-300 doivent être opérationnels.