Les missions bénévoles en vacances - une forme de tourisme bien connue dans le monde, sont développées sur le lac Baïkal depuis 10 ans. Depuis lors, les bénévoles originaires des différents pays viennent ici chaque été pour construire un sentier écologique autour de cette « perle de la Sibérie », qui passera à travers sept parcs et réserves nationaux.
Le lac Baïkal – c’est l'un des endroits les plus appropriés dans le monde pour le tourisme écologique. Il s’agit de la plus grande réserve d'eau douce dans le monde, du plus ancien et du plus profond lac sur la planète, célèbre par sa pureté. En 2011, environ 500 bénévoles ont travaillé sur les rives du lac, avec pas mal d’étrangers, a déclaré dans un entretien à Voix de la Russie la coordinatrice du projet « Bolshaïa baïkalskaïa tropa » (« Le grand sentier du Baïkal ») Svetlana Shokhonova.
« Près de la moitié des volontaires sont des étrangers. Ils viennent de différents pays : Allemagne, Australie, Autriche, France… Les bénévoles de tous les pays de l'Europe de l'Ouest sont déjà venus nous rendre visite. L'année dernière, nous avons organisé un projet d'échange des volontaires avec la République Tchèque, un projet qui fût un véritable succès. Certains volontaires arrivent d'Angleterre, des Etats-Unis, des Pays-Bas, de la Mongolie, et de la Chine. Nous avions même eu un bénévole originaire de l'Afrique du Sud ! ».
Une fois qu’ils sont venus voir le lac Baïkal, la plupart des bénévoles étrangers rêvent d’y retourner, continue Svetlana Shokhonova. Cet été, les responsables du projet attendent la visite du volontaire l’Allemand Tordsten Rink. Cet employé de banque âgé de 30 ans passe ses vacances d’été pour la troisième année consécutive dans cette région, en travaillant sur différents projets.
Certains bénévoles préfèrent participer au même projet tous les ans. C’est le cas de la « Jungle de Khamar-Daban », un complexe écologique nommé d’après le massif montagneux de Khamar-Daban, qui fait partie de la réserve naturelle « Baïkal » au Sud du lac, où chaque année se réunit pratiquement la même équipe. La végétation ici ressemble vraiment à une jungle : les grands arbres qui se sont conservés depuis l'âge de pré-glaciaire, et des fougères plus grandes que l’homme transportent le visiteur loin des paysages sibériens.
Il n’est pas facile de devenir bénévole du lac Baïkal, principalement en raison de l’éloignement de ce complexe naturel. Il se trouve à plus de 5 000 kilomètres à l’Est de la capitale de Russie. Pour rejoindre la « famille du grand sentier du Baïkal », les bénévoles doivent venir jusqu’ici à leurs frais. Tous les programmes durent 14 jours. Les volontaires vivent dans des tentes près du lac, et travaillent 5 jours par semaine pendant 6 heures avec une pause pour déjeuner. Après le travail, ils nagent dans le lac, vont à la pêche, bavardent avec des amis et se familiarisent avec la vie et les traditions des populations locales.
