Les opinions « pour » et « contre » se sont partagés. Sur la page Facebook de La Voix de la Russie les uns écrivent qu’ils ne veulent pas le retour des robes brunes, des tabliers noirs et des costumes bleus. Les autres défendent les avantages des vêtements unifiés.
L’argument principal de ceux qui se prononcent pour l’introduction de l’uniforme scolaire c’est la commodité. Les enfants et surtout les élèves des classes terminales ne doivent pas réfléchir à quoi porter aujourd’hui à l’école. Mais ce n’est pas tout, continue le psychologue Elena Artamonova.
« La manière libre de s’habiller crée beaucoup de problèmes dans les relations entre des adolescents du même âge. Les goûts différends, le revenu des parents l’influencent. Certains enfants font partie des stars et se vantent de leur apparence en humiliant les enfants qui ne correspondent pas à leur idée du niveau de prospérité ».
L’argument « contre » est aussi convaincant. L’uniforme scolaire limite les caractéristiques individuelles de l'enfant, estiment les psychologues américains qui ont aussi prouvé que l’uniforme scolaire n’améliore pas la discipline.
L’histoire de l’uniforme scolaire prend sa source au milieu du XVIème siècle en Grande-Bretagne à l’école Christ’s Hospital pour les orphelins et les enfants des familles pauvres. Les écoliers devaient porter une jaquette bleue foncée avec les basques qui atteignaient les chevilles, un gilet, une ceinture de cuire et un pantacourt. Les Anglais conservateurs ont gardé cet uniforme scolaire presque sans changements jusqu’à présent. En ce qui concerne l’uniforme russe, il est apparu en 1834.
Alors qu’en Russie nous discutons de l’importance d’introduire l’uniforme uni dans les écoles, la Grande-Bretagne dicte la mode pour les écoliers. Cette fois le département britannique de l’Organisation mondiale du mouvement scout se prépare à lancer l’uniforme pour les filles professant l'islam.
