Au sommaire:
- La machine du temps pour les artefacts
- Matériux de construction à base de déchets
- Il n’y aura pas de réchauffement global
- Les cafards au service de l’Etat
La machine du temps pour les artefacts
Les chercheurs de Novosibirsk ont construit le premier instrument en Russie qui permet de déterminer avec précision l’âge de n’importe quels matériaux contenant du carbone. Les spectromètres de masse de cette classe se comptent sur les doigts d’une main dans le monde entier alors l’écologie, la médecine et le sport en éprouvent le plus grand besoin. Le caractère innovant du spectromètre sibérien utilisant le principe d’accélération le rend non seulement compétitif par rapport au matériel des plus grands laboratoires du monde mais encore permet de les surpasser.
Cet instrument unique en Russie a été développé par les chercheurs d’ Academgorod en Sibérie. Cette « machine du temps » est accesible aux équipes de recherche dans le cadre du Centre de « Géochrolologie du Cénozoïque ». C’est son directeur, le docteur en histoire Vassili Zenine, qui a expliqué à la Voix de la Russie le nom si savant que porte le centre.
« Geo, c’est la Terre et le Chronos, c’est le temps. Quant au cénozoïque, c’est la dernière période géologique où nous vivons tous ».
Les chercheurs de l’Institut de physque nucléaire Boudker qui ont conçu cette instalation l’applelent « tonneau » entre eux. C’est que la plupart des installations occidentales sont disposées horizontalement, tandis que l’installation russe est verticale et sa conception technique est plus complexe. Si les instruments occidentaux utilisent les détecteurs à semi-conducteurs dont la durée de service est aux environs d’un an, les détecteurs analogues qui équipent l’instrument de Novosiborsk peuvent durer beaucoup plus et le coût total de l’installation est dix fgois inférieur à celui de ses analogues étrangers.
Le spectromète de masse accélérateur de particules de fabrication russe, fait appel à la technique très perfectionnée d’analyse par isotopes qui permet d’effectuer la datation des objets anciens avec une précision maximale sur une période 70 mille ans. De plus, l’instrument n’a besoin que d’une quanité minimale de substance de base, - poursuit Vassili.
« La métode traditionnelle à carbone radioactif qui s’est développée pendant plusieurs décennies en Russie et à l’étranger et que l’on connaît aussi comme méthode à benzène, exigeait, par exemple, environ 100 grammes de charbon de bois, les quantités qu’on trouve rarement sur les chantiers archéologiques. Dans le cas de l’instrument russe, il suffit d’une petite quanité qui tiendrait dans une cuillière à thé ».
Les spectromètres permettent d’effectuer la datation même des pièces et des artefacts uniques. Il a fallu, par exemple seulement 150 mg de tissu pour déterminer il y a quelques temps l’âge du célèbre saint suaire de Turin, la pièce de linge qui aurait servi à envolopper le corps de Jésur Christ au moment de sa mise au tombeau. Les analyes réalisées dans trois laboratoires de spectrométrie de masse par accélération de particules aux États-Unis et en Europe, n’ont pas confirmé son âge attendu d’environ 2 mille ans en précisant que le tissu en question avait été fabriqué il y a seulement 700 ans.
Matériux de construction à base de déchets
Les chercheurs de la ville d’Irkoutsk en Sibérie Orientale ont conçu à base de déchets un matériaux unique qui peut remplacer le bois et le pastique. Par ses popriéts il se rapporhce du bois naturel mais le surpasse largement du point de vue de résistance à la chaleur et au froid et coûte en plus deux fois moins cher. Ce produit innovant sans danger pour l’environnement a reçu le nom de « vinizol » et a suscité un grand intérêt de la part des sociétés russes et étrangères spécalisées dans la construction d’immeubles à nombre d’étage peu élevé.
« Nous avons commencé à travailler sur vinizol il y a deux ans et demi parce qu’il fallait traiter les déchets qui s’accumulaient en quantités prodigieuses sur le site des entreprises industrielles situées en ville », - raconte la directrice du projet Elena Zekinskaïa, docteure es sciences techniques et professeure à la chaire d’enrichissement de minerais utiles de l’Université d’État d’Irkoutsk.
« Il fallait trouver un moyen pour combattre ce fléau. Et puisque nous sommes spécialisés dans la protection de l’environnement, nous avons cherché à trouver un procédé de recyclage des déchets de toute nature. C’est alors que nous est venu l’idée de recycler simultanément les polymères et les minéraux et notamment les cendres de combustion de charbon dans les centrales thermiques. Plus d’un million et demi de tonnes de ces cendres sont produites tous les ans rien que dans la région d’Irkoutsk. L’idée d’utiliser les déchets pour la fabrication des matériqaux de construction, n’a rien de nouveau. Nous avons fait appel aux chercheurs pour mettre au point la recette d’un tel matériau et c’est grâce à l’université que nous avons produit un échantillon industriel ».
Une entreprise innovante a été récemment créee dans le cadre du parc industriel de l’Université technologique d’Irkoutsk. La ligne pour laquelle l’Université a dépensé 12 millions de roubles (plus de 400 mille dollars) permet au chercheurs de mettre au point les technologies et d’expérimenter de novelles varités de vinizol. La ligne produit jusqu’à 55 mille m2 de matériau par an et il lui faudra un an et demi pour rentabiliser les dépenses. Nous ne doutons pas du grand avenit du nouveau produit pusqu’il s.agit d’un matériau aux propriétés uniques, - poursuit Elena Zelinskaïa.
« Il est ignifuge et hydrofuge, ce qui est très important pour les travaux de revêtemet. Il ne prend pas du tout d’eau et ne laisse pas de taches. Ce sont deux principaux avantages compétitifs qui intéressent les clients ».
Les experts estiment que le vinizol finira par remplacer tous les matériaux traditionnels dont le bois et les polymères. D’autre part, l’utilisation des déchets comme matière première, permet de préserver les ressources naturelles et de produire meilleur marché un produit écologiquement propre.
Le problème de recylage des déchets est depuis longtemps à l’ordre du jour mais l’humanité peine à trouver une solution. Si les Européems développement la production de gaz bio et plus de 9000 usines de biogaz existent déjà en Allemagne, les Australiens ont appris à transformer en essence, fuel et kérozène les déchets agricoles et les Polonais ont construit l’unique usine au monde qui transforme les déchets biologiques en charbon de grande qualité et non polluant.
Il n’y aura pas de réchauffement global
Il n’y aura pas de récauffement global continu qui fait tellement parler de lui ces derniers temps . Au 21e siècle, la chaleur et le froid s’alterneront tous les 40 ans et chaque nouvelle vague de froid sera plus vigoureuse que la précédente. Cette hypothèse est confirmée par les variations constatées dans les glaces de l’Arctique, - a raconté à la Voix de la Russiele docteur en géologie et minéralogie et membre de l’Académie Nikolaï Dobretsov.L’hypothèse du téchauffement continu est de plus en plus contestée aujourd’hui, - estime Nikolaï Dobretsov.
« On a pensé à un moment donné que le facteur anthropogène et notammement les émissions des gaz à effet de serre des centrales thermiques et industrielles en général, ont fait entièrement détraquer la machine climatique de la Terre. C’est par cela qu’on expiquait le réchauffement trop rapide constaté au dernier siècle et dont la durée serait indéterminée. Or, les événements des trois dernières années et notamment le gel des canaux de Venise, les vignobles péries sos l’effet du froid en Espagne et le printemps froid qui se prolonge à Moscou, montrent que le froid revient temporairement. Le même phénomène s’observe en Arctique. Si en 2007 et en 2008, les glaces ont reculé au maximum, elles ont repris lur croissance en 2009, 2010,2011 et au début de l’année en cours ».
De cette façon, - constate l’académicien, - la théorie du réchauffement continue est démentie par la pratique. Au cours du prochain centenaire, les glaces progresseront et reculeront alternativement mais personne ne peut dire quand la planètre entrera dans la nouvelle période glaciaire comme cella qui avait existé en Europe il y a 20 mille ans, - poursuit Nikolaï Dobretsov.
« L’Arctique est une véritable cuisine du climat et nous devons y créer un réseau de stations pour bien étudier ce processus. Ce n’est qu’après qu’on pourra faire une prévision bien fondée ».
De plus, souligne le scientifique, les stations météorologiques et scientifiques en Arctique doivent être équipées du matériel le plus perfectionné pour améliorer la qualité des prévisions. La première station de novelle génération est déjà en chantier dans l’embouchure de la Léna (île Samoïlovski) et devra entrer en service en août prochain.
Les scientifiques sont depuis longtemps en polémique au sujet du réchauffement global bien que les recherches géologiues fassent apparaître une alternance des périodes de chaleur et de froid. Les théories contemporaines sur les causes et les conséquences du réchauffement global ont été une fois de plus remises en question par la récente étude américaine qui a montré que les vagues de chaleur et de froid su succédaient également au Moyen Age. L’équipe des chercheurs de l’Université de Syracuse (Etat de New York) dirigée par le géochimiste Zunli Loo, a découvert que le réchauffement était alors constaté non seulement en Europe mais même en Antarctique. Cela sigifie que la Terre a déjà été le théâtre du réchauffement global sans intervention de l’homme et sans émissions du CO2. Les résultats de l’étude des scientifiques américains seront publiés le premier avril dans la revue Earth and Planetary Science Letters.
Les cafards au service de l’Etat
Le cafard-espion du film « Le cinqième élément », est-ce la fiction ou la ralité? Selon le Corriere della Sera, les scientifiques israéliens et émricains montent des expériences sur les insectes et les escargots pour en faire les agents de renseignement.
« Cela fait une bonne demi-heure qu’un mouche vous importune. Or il n’est pas impossible qu’elle soit chargée d’une mission et prend les photos des documents étalés sur la table. Cela vous amuse? Et si vous travaillez dans une entreprise secret défense? Si c’est le cas, vous ferez l’impossible pour l’écraser et prendrez soin de traiter tout le local à l’insecticide pour éviter les nauvaises surprises. En faisant croire aux concurrents à la réalité d’un biorobot-espion, vous pouvez leur causer un tas d’ennuis », estime Alexandre Mikhaïlov, membre du Conseil pour la politique extérieure et de défense de la Fédération de Russie.
« Il suffit de dire, par exemple, qu’un cafard russe s’est inflitré au siège du Mossad et glane l’information confidentielle pour entraîner ses agents dans une mauvaise direction et leur faire perdre le temps à l’attaraper. Ils seront réellement débordés ».
Alexandre Mikhaïlov est bien placé pour le savoir. Il y a une vingtaine d’année, quand il n’était qu’un commandant du KGB, il a lancé un poisson d’avril en faisant croire qu’il y avait des cafards avec des caméras intégrées et les antennes qui se faufilent partout et cueillent des informations dans les locaux des services secrets. Les gens sérieux à la CIA et au KGB ne l’ont pas cru mais n’en on pas moins ordonné une désinfection totale des lieux à des fins d’hygiène s’entend.
Mais comme cela arrive souvent chez les écrivains de science-fiction, les idées les plus folles finissent par devenir une réalité. Les expériences qui ont pour objectif d’utiliser les insectes à des fins de rensignement, se poursuivent avec succès en Russie. La parole est à Karina Sarkissova, docteur en biologie à l’Institut de la neurologie de l’Académie des sciences.
« On peut faire prendre à l’inspecte la direction souhaitée, l’amener à se dépacer d’un objet à l’aitre, monter une échelle, descendre, contourner un objet à gauche ou à droite. C’est maintenant de nos forces. C’est que, tous les insectes ont dans leur cerveau les zones qui peuvent pêtre excitées électriquement et le plonger dans un état d’euphorie. Nous avons implanté des électrodes dans ces zones à un rat et je pouvait le contrôler à distance en l’encouragent à aller vers un but déterminé. Je l’observait sur l’écran de mon pc en appuyant sur les touches. Mais l’objectif final est plus complexe et consiste à faire tout cela par la force de la pensée. A mon avis, cela ne pose pas de problème non plus ».
Ces recherches sont actuellement considérées comme très prometteuses, - estime le professeu de la faculté de biologie de l’Université de Moscou Viatcheslav Doubinine.
« Les expériences de genre soulèvent de nombreuses questions éthiques. En même temps, on peut imaginer un usage civil quand un rat équipé de caméra vidéo erre sous les décombres d’un immeuble détruit par un tremblement de terre pour découvrur les survivants. Les recherches entreprises en ce sens paraissent intéressantes et prometeuses. Les choses se compliquent quand il s’agit d’insectes parce qu’il faudra les équiper d’un matériel très miniaturisé qu’ils seraient capables de porter. Mais si ce matériel est crée un jour, ce serait, en principe, une bonne chose ».
Il est évident qu’à notre siècle des nanotechnologies la taille ne pose aucun problème. L’ordinateur qui récemment encore occupait une salle entière tient maintenant dans la paume d’une main. Il en va de même des sources d’énergie. On a déjà tenté des expériences quand les escargots et les cafards généraient eux-mêmes l’énergie capable de faire marcher les capteurs implantés. Il ne reste plus qu’à protéger les agents coléoptères à six pattes contre les femmes de ménage trop zélées et on pourra produire à la chaîne les robots biologiques à usage dual.