Le premier Traité sur la protection des valeurs et établissements artistiques et scientifiques et des monuments historiques, ou le Pacte Roerich, a été fondé en 1929. Les délégués à la conférence internationale tenue en 1932 à Bruges ont exhorté tous les pays du monde à reconnaître le Pacte en tant que document international. L’exposition au quartier général de l’UNESCO est consacrée au 80ème anniversaire de cet événement. Elle reflète l’histoire du Pacte et est en même temps la rétrospective de l’œuvre de Nicolas Roerich. Au micro le professeur de l’Académie slave internationale Evguéni Matotchkine :
« La Russie a connu au début du 20ème siècle la Renaissance culturelle. J’aurais comparé Nicolas Roerich aux coryphées de la Renaissance ».
Le Pacte Roerich a posé le fondement de la Convention « Sur la protection des valeurs culturelles en cas des conflits armés » adoptée par l’ONU en 1954. Les conflits armés entraînent la destruction des monuments historiques et culturels de l’humanité. Or, le Pacte Roerich n’a pas perdu son actualité, estime Lioudmila Chapochnikova, directrice du Musée Nicolas Roerich à Moscou.
L’exposition « Le Pacte Roerich. L’histoire et l’actualité » se déroulera jusqu’au 6 avril. La cérémonie de remise du prix national russe « L’Arbre de vie » aux hommes de la culture de divers pays a eu lieu le jour de l’ouverture de l’exposition. Le prix est décerné pour les acquis substantiels dans la coopération humanitaire internationale. Il convient de mentionner parmi les lauréats du prix le sixième Secrétaire général de l’ONU Boutros Boutros Ghali et le chanteur français Charles Aznavour.
