Il y a le signal
Les tests de deux satellites du projet européen de positionnement global sont réussis. Ils ont été lancés le 21 octobre dernier depuis le cosmodrome de Kourou en Guyane française à l’aide du vecteur russe « Soyouz ». Ils sont devenus les premiers composants de travail du système. Les satellites lancés en 2005 et 2008 avaient pour mission la réservation des fréquences dédiées à Galileo par l’Union internationale des télécommunications. A présent, il s’agit des tests « des chevilles ouvrières », des satellites et du segment terrestre. D’ici la fin d’été 2012 encore 2 satellites seront lancés. Vers la fin de 2014 il y en aura 14 et ils offriront aux consommateurs les services de navigation. Le but final est la constellation composée de 30 appareils (27 fonctionnants et 3 de réserve) disposés sur 3 orbites circulaires à une altitude dépassant 22 kms. Aujourd’hui, les constellations GPS et GLONASS comprennent chacune 31 satellites. La précision de Galileo sera 1 mètre, meilleure que celle de GPS qui est d'environ 10 mètres.
Galileo et GLONASS
Galileo est un projet européen, sa tâche est de diminuer la dépendance vis-à-vis des USA. Le projet européen est strictement civil et n’est pas contrôlé par les militaires. Les Européens disent que Galileo sera compatible avec GPS et GLONASS.
Les systèmes de navigation régionaux sont aussi déployés par l’Inde et le Japon. La concurrence dans ce domaine se fera sentir de façon plus intense.