Le gouvernement japonais a annoncé son intention de prolonger d'un an les sanctions contre la Corée du Nord en raison de l'absence de progrès dans le règlement des problèmes qui affectent les relations entre les deux pays, a annoncé l'agence Kyodo News, se référant au porte-parole du gouvernement, Osamu Fujimura.
Tokyo envisage notamment de proroger l'interdiction des échanges commerciaux entre le Japon et la Corée du Nord.
M. Fujimura a également souligné que le pays du soleil levant pourrait décréter de nouvelles sanctions contre Pyongyang si ce dernier ne renonce pas à l'idée de tirer un lanceur destiné à placer un satellite en orbite.
La Corée du Nord envisage de lancer le satellite Kwangmyongsong-3 ("Etoile lumineuse") à la mi-avril, à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance du premier dirigeant et "président éternel" du pays, Kim Il-sung. Le Japon estime que le lancement du satellite nord-coréen constitue en réalité un test de missile balistique déguisé.
Le 23 mars, le porte-parole de la diplomatie nord-coréenne a confirmé l'intention de Pyongyang de lancer le satellite. Le 27 mars, le Japon a déclaré qu'elle intercepterait le lanceur nord-coréen s'il déviait de sa trajectoire.
La Corée du Nord insiste sur le caractère pacifique de son programme spatial, mais la communauté internationale craint que ce dernier ne soit utilisé à des fins militaires. Selon les experts, les lanceurs à plusieurs étages peuvent être transformés en missiles intercontinentaux munis d'ogives nucléaires.
