Finalement, ce Français d'origine algérienne âgé de 23 ans a était tué. Deux policiers sont blessés. Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a raconté en détail le déroulement de l'opération tout de suite après son dénouement.
La veille, le criminel avait déclaré qu’il voulait mourir les armes à la main. Néanmoins, les pouvoirs français insistaient sur ce que Mohamed Merat soit pris vivant. Un bruit courait, en référence à une source policière, qu'il avait été tué pendant sa tentative de s’enfuir par le balcon de l'appartement.
Au cours de l'opération spéciale, la campagne présidentielle était officiellement arrêtée. C’est le candidat du parti socialiste François Hollande qui a rompu le premier le silence. Dans son intervention de 12 h 30, il a salué « le courage et la fermeté des forces spéciales et de tous les représentants des forces de sécurité », il a exprimé son soutien aux policiers blessés et il a apporté ses condoléances aux familles et aux proches des victimes, ayant ajouté que « la lutte contre le terrorisme devait être conduite constamment et sans aucune indulgence ».
La lutte contre le terrorisme est devenue le sujet principal de l'intervention du président actuel et candidat de la droite, Nicolas Sarkozy. Lui aussi, a hautement apprécié l'opération ayant reconnu que l'on avait fait tout le possible pour que le criminel « apparaisse vivant devant la loi ». « Mais nous ne pouvions pas risquer des vies pour atteindre ce but », a expliqué Sarkozy. En outre, il a déclaré l'intention d'introduire la responsabilité pénale pour celui qui aurait le moindre lien avec des terroristes.
Le président a appelé les Français à la consolidation.
Mohamed Merat a avoué avoir accompli trois attaques – le meurtre de quatre personnes, y compris de trois enfants, près de l'école juive à Toulouse, et de trois militaires - à Toulouse et à Montauban. Le procureur de Paris François Molens a confirmé l'information que Merat avait été plus d'une fois en Afghanistan et au Pakistan, où il avait été formé dans un camp de « l’Al-Qaïda ».