Il est impossible de mettre fin à ce mal en un jour, a souligné le chef de l’Etat. Or, des années de lutte portent leurs fruits.
Lorsque j’ai abordé il y a plusieurs années ce problème au niveau le plus élevé ayant insisté sur l’adoption de toute une série de projets de loi, il était clair qu’il serait impossible de réduire en quelques années ce problème au minimum. Or, nous avons posé le fondement normatif pour la lutte anti-corruption.
Plusieurs décisions anticorruptionnelles ont été adoptées ces dernières années relatives, notamment, au contrôle des revenus des employés de l’Etat et municipaux ainsi que des membres de leurs familles.
Dmitri Medvedev a lancé à la mi-mars l’initiative sur les comptes rendus des revenus des fonctionnaires russes. Au micro le recteur de l’Ecole économique russe Sergueï Gouriev :
La corruption n’est pas un problème purement économique, il a un aspect social. C’est aussi le problème de la sécurité et une menace à l’Etat.
Selon les experts, la conscience change lentement et l’on ne comprend pas toujours que quiconque donne un pot de vin commet un crime tout comme celui qui le prend. Les experts du Gouvernement ouvert proposent, en outre, d’instituer un organisme spécial pour la lutte anticorruption qui pourrait contrôler les activités des hauts fonctionnaires voire les destituer pour la violation de la loi.