Quelque 300 Tcherkesses ethniques peuvent revenir en Russie. Leurs ancêtres ont émigré au Proche-Orient au XIX-e siècle. Leurs descendants demandent les autorités russes à les aider à rejoindre la Patrie de leurs ancêtres. Le problème principal qui les préoccupe est l’obtention de la nationalité russe, dit Albert Kajarov.
« Nous les aiderons à obtenir rapidement les visas ou bien la nationalité russe. Les enfants nés dans les familles mixtes n’ont souvent pas de la nationalité russe. Comme les familles sont nombreuses, les gens n’ont pas d’argent pour obtenir les papiers nécessaires ».
Les troubles en Syrie durent depuis plus d’une année. Les contestataires du régime sont bien armés. Et les Tcherkesses disent que la raison principale de leur émigration est la pression exercée par ceux-ci sur eux. Dans sa lettre adressée aux autorités russes le co-président du Congrès des peuples du Caucase de Russie Aslan Khouraï dit que beaucoup de Tcherkesses syriens ont reçu des tracts qui les forcent de rejoindre la lutte armée contre les autorités légitimes du pays, sinon ils seront tués. D’où leur volonté de quitter la Syrie, confirme Albert Kajarov :
« La situation dans le pays est bien tendue, nous en sommes témoins, tous sont inquiets, ils prétendent qu’il y a plein de mercenaires étrangers ».
Les communautés des peuples caucasiens au Proche-Orient, avant tout en Turquie, Jordanie, Syrie, Lyban, Irak comptent plus de 3 millions de personnes. Leurs ancêtres sont venus y vivre à la suite de la guerre du Caucase. Le nombre de Tcherkesses syriens se chiffre de 50 à 100 000 personnes dont des chercheurs, militaires, médecins, ingénieurs, etc. Ils maîtrisent les langues maternelles et il leur ne sera pas difficile de s’adapter dans le milieu culturel qui leur est habituel.
