L'accord entre les membres du groupe pourrait être signé lors du prochain sommet à New Delhi, le 29 mars prochain. Les experts notent que le refus des transactions en dollars deviendra une étape importante du point de vue de développement des pays BRICS.
C’est la Chine qui est l'initiateur de ce genre de «retrait» de la monnaie américaine. Car Pékin qui est à l’heure actuelle le plus grand détenteur des réserves en dollars. Et l’Empire du Milieu tente de réduire les risques potentiels associés à la position de l'économie américaine. La dette nationale des Etats-Unis a déjà dépassé 15 trillions de dollars, et la monnaie en soi était émise de façon presque incontrôlable au cours de ces dernières années. Dans ce contexte, l’initiative de Pékin est tout à fait compréhensible et logique, explique l’économiste Alexandre Ossine dans un entretien à Voix de la Russie.
«En fait, la Chine, déclare que l'économie actuelle est inefficace, et crée des risques. Le pays possède actuellement 3 trillons de dollars de réserves. Et il ne veut pas les perdre instantanément, sans créer de «coussin de sécurité». La Chine crée un nouveau mécanisme, et notamment un système d’interaction avec des importateurs alternatifs de sa production, et les pays qui lui fournissent des matières premières. Pékin mène aussi des actions dans la sphère politique et économique, en tentant de renforcer les structures du monde économique multipolaire. Et c’est une situation tout à fait normale».
Il y a à peine un an, lors du sommet des pays BRICS dans la ville chinoise de Sanya, les participants ont signé un accord-cadre, qui prévoit le passage vers des paiements réciproques et des crédits en monnaies nationales des cinq pays. La Banque centrale de Chine a même affirmé qu’elle compte débloquer un fonds spécial de 10 milliards de yuans. La banque centrale de Russie a également accepté de financer ce projet. Le document, qui pourrait être signé à New Delhi à la fin de mars 2012, fera donc démarrer le processus, prédisent les experts. La seule question, ce sont les risques. Et là, les estimations divergent. Pour la Russie, les conséquences de cette mesure seront les plus difficiles à prévoir, estime le directeur de l’Institut de la stratégie nationale Nikita Kritchevski.
C’est la Chine qui est l'initiateur de ce genre de «retrait» de la monnaie américaine. Car Pékin qui est à l’heure actuelle le plus grand détenteur des réserves en dollars. Et l’Empire du Milieu tente de réduire les risques potentiels associés à la position de l'économie américaine. La dette nationale des Etats-Unis a déjà dépassé 15 trillions de dollars, et la monnaie en soi était émise de façon presque incontrôlable au cours de ces dernières années. Dans ce contexte, l’initiative de Pékin est tout à fait compréhensible et logique, explique l’économiste Alexandre Ossine dans un entretien à Voix de la Russie.
«En fait, la Chine, déclare que l'économie actuelle est inefficace, et crée des risques. Le pays possède actuellement 3 trillons de dollars de réserves. Et il ne veut pas les perdre instantanément, sans créer de «coussin de sécurité». La Chine crée un nouveau mécanisme, et notamment un système d’interaction avec des importateurs alternatifs de sa production, et les pays qui lui fournissent des matières premières. Pékin mène aussi des actions dans la sphère politique et économique, en tentant de renforcer les structures du monde économique multipolaire. Et c’est une situation tout à fait normale».
Il y a à peine un an, lors du sommet des pays BRICS dans la ville chinoise de Sanya, les participants ont signé un accord-cadre, qui prévoit le passage vers des paiements réciproques et des crédits en monnaies nationales des cinq pays. La Banque centrale de Chine a même affirmé qu’elle compte débloquer un fonds spécial de 10 milliards de yuans. La banque centrale de Russie a également accepté de financer ce projet. Le document, qui pourrait être signé à New Delhi à la fin de mars 2012, fera donc démarrer le processus, prédisent les experts. La seule question, ce sont les risques. Et là, les estimations divergent. Pour la Russie, les conséquences de cette mesure seront les plus difficiles à prévoir, estime le directeur de l’Institut de la stratégie nationale Nikita Kritchevski.
«Il y a une nécessité pour ces pays d'approfondir mutuellement les liens commerciaux et économiques. Mais en même temps, une grande partie des marchés des matières premières font traditionnellement leurs échanges en dollars. Et toutes les tentatives de refuser l’utilisation du dollar en tant que moyen de paiement universel pour un produit particulier seront infructueuses. Mais les exportations russes vers les pays BRICS ne se limitent pas uniquement aux matières premières. Lors des transactions pour d’autres catégories de marchandises, je n’exclue pas que Moscou puisse passer au règlement en monnaie nationale avec ses partenaires. Mais d'autre part, une question se pose: que faire avec ses monnaies par la suite?»
Car jusqu'à présent, les monnaies des BRICS n’étaient pas librement convertibles. Et d’ailleurs, le yuan chinois est relié au dollar. Cependant, Moscou et Pékin ont affirmé que la question de la convertibilité pourrait être résolue déjà dans un avenir proche. Et les pays travaillent activement dans ce sens. Pékin négocie avec ses voisins de l’Asie du Sud-est et leur fournit des crédits. Quant à la part des transactions en roubles russes dans la CEI, elle a déjà dépassé 50%. Et dans les zones frontalières, les deux pays mènent les transactions commerciales en yuans et en roubles.
«Le fait que les pays BRICS réduisent les volumes d’échange en dollars, c’est une étape logique, une décision qui permettra de stabiliser l’économie mondiale et les économies intérieures des pays», estime l’économiste Roman Andreev. «D’ailleurs, nous étions les premiers en Russie à introduire un panier à deux devises lors des calculs des transactions. Nos réserves internationales sont stockées avec les deux monnaies, ce qui est tout à fait avantageux. Car les réserves de change ne sont pas aussi affectées par les mouvements des taux de change de la paire euro-dollar».
Les experts sont d’accord qu’il est encore tôt de parler du passage intégral en monnaies nationales pour les échanges commerciaux et les crédits entre les pays BRICS. Car les structures d’exportation, et leurs orientations sont différentes selon les pays. Ce sont les Etats-Unis, qui restent pour l’instant le principal partenaire de Pékin, et pour Moscou – c’est toujours l’Union européenne. Toutefois, des mesures concrètes pour consolider les BRICS ont déjà été réalisées. Ainsi, la Russie est en train de promouvoir de plus en plus activement ses intérêts économiques dans la région Asie-Pacifique, et la Chine travaille avec l’Afrique depuis plusieurs années, collaborant notamment avec des compagnies sud-africaines.
Car jusqu'à présent, les monnaies des BRICS n’étaient pas librement convertibles. Et d’ailleurs, le yuan chinois est relié au dollar. Cependant, Moscou et Pékin ont affirmé que la question de la convertibilité pourrait être résolue déjà dans un avenir proche. Et les pays travaillent activement dans ce sens. Pékin négocie avec ses voisins de l’Asie du Sud-est et leur fournit des crédits. Quant à la part des transactions en roubles russes dans la CEI, elle a déjà dépassé 50%. Et dans les zones frontalières, les deux pays mènent les transactions commerciales en yuans et en roubles.
«Le fait que les pays BRICS réduisent les volumes d’échange en dollars, c’est une étape logique, une décision qui permettra de stabiliser l’économie mondiale et les économies intérieures des pays», estime l’économiste Roman Andreev. «D’ailleurs, nous étions les premiers en Russie à introduire un panier à deux devises lors des calculs des transactions. Nos réserves internationales sont stockées avec les deux monnaies, ce qui est tout à fait avantageux. Car les réserves de change ne sont pas aussi affectées par les mouvements des taux de change de la paire euro-dollar».
Les experts sont d’accord qu’il est encore tôt de parler du passage intégral en monnaies nationales pour les échanges commerciaux et les crédits entre les pays BRICS. Car les structures d’exportation, et leurs orientations sont différentes selon les pays. Ce sont les Etats-Unis, qui restent pour l’instant le principal partenaire de Pékin, et pour Moscou – c’est toujours l’Union européenne. Toutefois, des mesures concrètes pour consolider les BRICS ont déjà été réalisées. Ainsi, la Russie est en train de promouvoir de plus en plus activement ses intérêts économiques dans la région Asie-Pacifique, et la Chine travaille avec l’Afrique depuis plusieurs années, collaborant notamment avec des compagnies sud-africaines.