Le président du Conseil national syrien (CNS) Burhan Ghalioun a annoncé mardi que certains pays avaient promis des armes à l'opposition syrienne, mais que cette dernière était disposée à chercher une solution pacifique à la crise.
L'objectif du CNS est de promouvoir une "solution politique et diplomatique". A défaut, ces pays mettront en œuvre leur promesse d'armer les rebelles, a déclaré M. Ghalioun à Ankara à l'issue d'une rencontre avec Kofi Annan, émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe.
Le président du CNS n'a pas cité les pays qui ont promis de fournir des armes à la rébellion. Il a dans le même temps appelé à décréter des sanctions rigoureuses à l'encontre de Damas, si le régime d'Assad poursuit sa politique de violence.
Un autre responsable du CNS, George Sabra, a annoncé mardi à Istanbul que certains pays livraient déjà des armes à l'opposition, notamment à l'Armée syrienne libre, mais il a également refusé de les citer.
Samedi 10 mars, les chefs de diplomatie de la Russie et des pays de la Ligue arabe ont formulé cinq principes de règlement de la crise en Syrie, adressés à toutes les parties au conflit. Il s'agit de mettre fin à la violence, de surveiller de manière impartiale la situation dans ce pays, de fournir une aide humanitaire à l'ensemble de la population, d'appuyer la mission de l'émissaire de l'Onu Kofi Annan et d'exclure toute ingérence dans les affaires intérieures syriennes.