La Russie et la Ligue arabe essaient toujours de trouver un chemin vers l’avenir pacifique de la Syrie. Pour analyser la situation dans le pays le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov et les ministres des affaires étrangères des pays membres de la Ligue Arabe se sont rencontrés au Caire.
En tenant la parole pendant la rencontre le ministre russe des affaires étrangères de Russie Sergueï Lavrov a souligné que la Russie avait déclaré dès le début qu’elle soutenait le désir des peuples d’organiser des réformes démocratiques dans le pays et d’améliorer en général la vie.
Nous observons avec intérêt les nouvelles forces politiques qui sont apparues dans la région, dont celles qui se prononcent pour le renforcement de l’appui sur les valeurs traditionnel, dont les valeurs islamiques, des sociétés arabes. Pour nous c’est le processus naturel parce que dans notre pays une grande partie de la population de souche se sont les musulmans et ils jouissent de la liberté constitutionnelle complète en ce qui concerne leur religion. En même temps, nous nous basons sur ce que les nouvelles autorités des Etats arabes vont respecter les principes pour lesquels ces réformes sont organisées, dont : le respect des droits de l’homme, des intérêts des minorités religieuses et ethniques, la tolérance, le désir d'harmonie sociale. Nous avons l’intention de travailler avec toutes les forces politiques au Proche-Orient et en Afrique du Nord qui ont l’intention de créer et non pas de détruire. Les changements en Syrie doivent être pacifiques. Moscou appelle à l’expérience de Libye qui a montré que l’intervention des forces armées dans les conflits intérieurs n’arrête pas l’effusion de sang. Les divergences de la Russie et de plusieurs pays occidentaux sont assez sérieuses. On avait déjà accusait Moscou de soutenir le régime du président Bachar el-Assad et de défendre ses propres intérêts économiques dans le pays.
La Russie n’a jamais mené de guerres coloniales, au contraire, elle a toujours soutenu le droit des peuples arabes d’être indépendants et de se développer librement. En ce qui concerne notre coopération avec la plupart des pays de la région, dont la Syrie, elle cède considérablement aux indices, dont d’autres partenaires des Etats arabes peuvent être fiers.Selon l’ONU, environ 8 mille personnes on été tuées pendant les affrontements en Syrie qui durent depuis un an.
La rencontre dans la capitale égyptienne c’est la première étape de la préparation avant la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov est parti du Caire pour New York où il négociera avec le secrétaire général des Etats-Unis Hillary Clinton. Le bilan de toutes les rencontres sur la situation en Syrie sera dressé le 12 mars pendant la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.