Les partisants du pemier ministre ont célébré la victoire en organisant un meeting sur la place du Manège à Moscou. Le succès du candidat a largement dépassé les prévisions qui se situaient aux environs de 58%.
De toute façon, après l’annonce des résultats préliminaires il est devenu évident qu’une partie considérable de la société russe avait investi Poutine de sa confiance. Il faut maintenant justifier cette confiance, - a dit à ses partisans Vladimir Poutine à la fin du vote.
Chers amis, je tiens à vous remercier tous pour votre coopération au cours de cette campagne. Or, nous ne devons pas nous endormir sur les lauriers parce que nous devons faire beaucoup de choses pour notre pays et son peuple. Tout ce que je disais et tout ce que disaient mes collègues, et parfaitement faisable et sera fait.
En ce qui concerne le nombre des irrégularités constatées lors de l’élection, la première place revient au candidat du PC Guennadi Ziouganov, alors que le chef des démocrates libéraux Vladimir Jirinovski et et le fondateur de Russie juste Sergueï Mironov se partagent la deuxième et la troisième places. Le total des irrégularités attribuées aux partisans de Vladimir Poutine et de Mikhaïl Prokhorov ne dépasse guère 4%. Bien que ces irrégularités ne soient pas de nature à influer sur les résultats définitifs, le directeur de campagne de Guennadi Ziouganov s’est empressé de désavouer les résultats comme le fait traditionnellement le PC à l’occasion de chaque campagne.
Les déclarations de Ziouganov concernant « les irrégularités massives » ont été prises à conte-pied tant pour les partisans de Poutine que par de nombreux observateurs internationaux particulièrement impressionnés par les images du vote retransmises en direct par les caméras vidéo. Cette organisation du processus électoral peut servir d’exemple pour de nombreux pays occidentaux et l’UE dans son ensemble, estime le député du Parlement européen et observateur hongrois Bela Kovacz.
Les caméras aident effectivement les commissions électorales de tous les niveaux et rendent les élections plus « transparentes ». C’est un bon pas en direction d’un processus électoral véritablement ouvert et démocratique.
Le monde a également reconnu la légitimité de la présidentielle russe. « Le leader élu par la majoorité des citoyens », voilà la tonalité des déclarations faites dans les capitales du monde. Les leaders des principaux pays ont félicité Poutine à l’occasion de sa victoire. Le poucentage des voix recueillies par le premier ministre ne fait pas de doute non plus. Il n’emêche que Washington n’ait pu se retenir de lancer un appel « à instrurie dans le plus grand détail tous les cas de violation de la législation électorale ».
Le meeting de la place Pouchkine à Moscou était programmé bien à l’avance. Seon la police, le nombre des manfestants rassemblés le soir du 5 mars avoisinait 15 mille personnes. Les opposants exigeaient surtout la tenue des législatives anticipées et des réformes en profondeur.
L’organisation qu’entend créer l’homme d’affaires Mikhaïl Prokhorov a tout pour devenir un nouveau parti. Les experts notent qu’avec près de 8% des voix, il est devenu un acteur politique majeur.
La victoire de Poutine a en outre été facilitée par sa disposition à soutenir les réformes cardinales. Le temps est maintenant venu de répondre par des actes concrets à la confiance manfestée par la société, estime l’expert du Centre de conjoncture politique Pavel Saline.
Le pouvoir a reçu le crédit de confiance et la carte blanche de la part de la société. Il se doit maintenant de justifier les attentes et d’établir une connexion entre le dire et le faire.
Il est aujourd’hui disposé à engager une coopération constructive avec l’opposition, le fait confirmé par le vainqueur de la course présidentielle Vladimir Poutine. Il a dit le 5 mars lors d’une rencontre avec ses ex-rivaux que des citoyens russes étairnt derrière chaque candidat et a appelé ses interlocuteurs à procéder à un travail constructif et à la recherche de compromis.
