Quatre prétendants: l’ex-gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, l’ex-sénateur de Pennsylvanie le conservateur Rick Santorum, l’ex-président de la Chambre des représentants du Congrès Newt Gingrich et le congressiste Ron Paul se sont classés pour le super-mardi. Guingrich a remporté une victoire parfaitement logique en Géorgie qu’il a représentée pendant vingt ans au Congrès. Malgré un résultat modeste, il se montre disposé à poursuivre la course présidentielle:
«A mon avis, les experts et les politologues à Washington et à New York ayant constaté en été l’achèvement de la campagne changeront maintenant d’attitude. Ceux qui nous ont soutenus nous ont donné une bonne leçon».
Le super-mari s’est avéré tout particulièrement tragique pour Ron Paul n’ayant gagné nulle part bien qu’il se soit classé le second dans certains Etats. Mitt Romney a gagné les primaires en Ohio avec une supériorité minimale d’un pour cent. Romney a perdu dans les Etats ayant soutenu traditionnellement au scrutin en novembre pour le candidat républicain.
Le conservateur de droite Rick Santorum a gagné à Tennessee, à Oklahoma et au Dakota du Nord.
Selon les experts, cette fois les candidats républicains se blâmaient réciproquement à tel point nuire à leur campagne électorale.
«Les données préliminaires ne portent pas à croire qu’il existe un favori irrévocable. Il est peu probable que la rhétorique militaire de Romney soit soutenue. Les Américains se soucient des problèmes intérieurs. Je suppose que Barack Obama sera élu pour le second mandat présidentiel», dit le politologue Vilen Ivanov.
A l’étape suivante les candidats républicains disputeront les suffrages de près de 300 délégués aux primaires au Texas et en Californie en avril et en juin.
