Lui, un des hommes richissimes de la planète, veut investir dans son projet espagnol 17 milliards d’euros. Parmi les prétendants, Madrid et Barcelone. M. Adelson a demandé aux autorités espagnoles des avantages, y compris fiscales et il veut obtenir gratuitement un lopin de terre. En cas de la réalisation du projet les dépenses portées par l’Espagne seront justifiées, estime le directeur de l’association régionale des casinos pour le district fédéral du Sud de Russie Nikolaï Oganesov:
«Tout investisseur s’attaquant à un projet risqué demande toujours des préférences. C’est logique. Comme ce business comporte beaucoup de rusques, je pense que les autorités espagnoles vont satisfaire ses demandes».
Il y a des pays européens qui voudraient légaliser les casinos, car le politiciens ont réalisé leur impact positif sur l’économie. Auparavant les investisseurs se heurtaient à beaucoup de problèmes, à présent la situation est inverse. Les gouvernements vont entamer les batailles pour attirer les investisseurs et ces derniers, étant maîtres de la situation, vont choisir les meilleures modalités. Sheldon Adelson a choisi l’Espagne, car c’est un des leaders touristiques européens. En plus, le pays est confronté aux problèmes économiques sérieux et de ce fait le gouvernement fera des concessions, estime l’analyste de l’agence «Investcafé» Anton Safonov:
«Pour l’économie espagnole ce sera positif. On pourra augmenter les impôts. Les touristes seront plus nombreux ce qui va stimuler la consommation. La question est de savoir si les autorités du pays et l’investisseur américain pourront attirer d’autres investisseurs afin de rendre le projet plus important. Construire 1-2 casinos, quelques hôtels, ce la ne suffit pas, c’est toute une ville qui est à construire, et à ces fins 17 milliards ne suffisent pas».
Il est à noter qu’il y a des zones pareilles en Russie, il y en a 4: dans les régions de Primorié, Altaï, celle de Kaliningrad et à la frontière entre les régions de Krasnodar et de Rostov. Le complexe le plus important est la zone «Azov-city». Les experts estiment que Las-Vegas espagnol ne rendra pas leur travail plus difficile vu la distance entre les deux pays et ceux qui préfèrent aller jouer au sud de la Russie, n’iront pas en Espagne.
