Le premier ministre et candidat à la présidentielle de dimanche, Vladimir Poutine, n'a pas exclu mercredi que, pour discréditer le scrutin, des provocateurs seraient capables de choisir une "victime sacrificielle" parmi des gens connus, de la "flinguer" et d'en accuser le pouvoir.
"Ils sont prêts à sacrifier quelqu'un et à accuser ensuite le pouvoir. Je connais ces méthodes et cette tactique, cela fait 10 ans qu'ils tentent de le faire", a déclaré M.Poutine, interrogé sur d'éventuelles provocations lors de manifestations de l'opposition.
Intervenant devant ses partisans et des politologues à Moscou, le chef du gouvernement a prévenu que des provocateurs, et d'abord ceux qui résidaient à l'étranger, étaient prêts à tout pour faire monter la tension.