Les crises économiques, les menaces des défauts de payement et les déficits budgétaires n'influencent pas le commerce des armes. Ce domaine se développe. Le nouveau rapport pour 2010 de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) le prouve. Le sujet est poursuivi par l'observateur Segueï Gouk.
La situation au marché des armements a peu changé. 73 consortiums mondiaux sur 100 se trouvent aux Etats-Unis et en Europe Occidentale. Ils ont 90% du circuit mondial. Les experts de SIPRI expliquent l'accroissement très modeste par des contrats à long terme. Grâce à cela la situation aux marchés des armements reste assez stable.
Dans son rapport SIPRI a évité la question concernant l'amélioration des armements conventionnels, bien que certains d'entre eux soivent presque aussi destructifs que les armements nucléaires. Cependant, ce problème reste le plus souvent dans l'ombre. Est-ce un hasard? Le directeur adjoint de l'institut des Etats-Unis et du Canada, major général en retraite Pavel Zolotarev est au micro:
«Les armes de précision permettent de viser et frapper les cibles qu'on ne pouvait frapper autrefois que par des armes nucléaires. En ce qui concerne ce qu'on ne soulève pas cette question et qu'on ne parle que de la menace nucléaire, c'est juste. Si l'Iran devient nucléaire, la prolifération des armes nucléaires sera très active. Tout le Proche-Orient, les pays arabes producteurs de l'énergie où les mouvements musulmans extrémistes arrivent au pouvoir va posséder des armes nucléaires».
Les experts qui justifient la course aux armements donnent des arguments connus depuis longtemps. L'argument principal est suivent: les technologies militaires servent d'un stimulateur puissant pour le développement de leurs analogues civils, elles créent des emplois. En général la militarisation c'est le bien pour l'humanité. Cet argument est aussi juste que l'assertion: le meilleur remède contre les pellicules c'est la guillotine.