La perte de contrats commerciaux russes dans les pays du "printemps arabe" pousse à se poser des questions sur le véritable but de ceux qui ont soutenu la révolte, écrit le premier ministre russe Vladimir Poutine, dans un article consacré à la politique étrangère publié lundi dans le journal Moskovskie Novosti.
"Dans les pays où s'est produit le "printemps arabe" les sociétés russes perdent des marchés. (…) Les cases libres sont occupées par les opérateurs économiques des Etats qui ont épaulé le changement des régimes", indique Vladimir Poutine, candidat à la présidentielle du 4 mars.
"On peut penser que ces événements tragiques ont en quelque sorte été stimulés, non pas par souci des droits de l'homme, mais par un intérêt pour une restructuration des marchés", a-t-il poursuivi, avant d'ajouter que la Russie envisageait de coopérer avec les nouvelles autorités des pays en question pour redresser ses positions économiques.